Instrumentalisée par le pouvoir, la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM) est engagée depuis quelques années «dans une politique d’investissement improvisée et hasardeuse, qui hypothèque dangereusement ses perspectives d’avenir» selon la Coordination de l’Opposition Démocratique (COD), un collectif d’une dizaine de partis.
Ainsi, Par la volonté du régime de Nouakchott, la grande entreprise minière nationale est aujourd’hui engagée « dans le transport aérien, les infrastructures routières, les assurances et réalise un complexe immobilier démesuré à Nouakchott, ne répondant à aucun besoin propre » note avec désolation le collectif.
Une dérive de l’instrumentalisation de la SNIM « qui a atteint son paroxysme la semaine dernière, quand l’entreprise a été amenée à consentir un financement de 50 millions de dollars us au profit d’une société privée de droit mauritanien, chargée par l’Etat de réaliser un aéroport international à Nouakchott, dans le cadre d’un contrat de troc moyenâgeux et douteux ».
Cette entreprise privée de droit mauritanien dont le nom n’est pas cité est Najah For Major Works.