Les gouvernements nigérien et mauritanien ont procédé à la signature de quatre (4) accords de coopération et un mémorandum
d’entente « dans le domaine des mines, de l’énergie et du pétrole, de la recherche et du sauvetage d’aéronefs en détresse, la coopération judiciaire….. »
Des accords stratégiques intervenant au terme d’une visite à Niamey du président Mohamed Ould Abdel Aziz , les 2 et 3 décembre. Le Niger et la Mauritanie sont des pays aspirant au renforcement de leur production de pétrole encore très limitée, alors que leur sous sol renferme en abondance d’autres industries extractives.
Toutefois, au-delà de l’économie, la visite de Mohamed ould Abdel chez le président Mohamadou Issoufou a été fortement dominée par des préoccupations sécuritaires, avec notamment les questions liées au développement du terrorisme islamiste et du crime transnational dans l’espace sahélo saharien. La Mauritanie et le Niger sont membres du Comité d’Etat Major Opérationnel Conjoint (CEMOC) aux côtés de l’Algérie et du Mali.
Une structure sous régionale dont le fonctionnement n’a jamais dépassé les réunions formelles et les communiqués contenant de bonnes résolutions. Illustration tragique avec son absence totale par rapport à la recherche de solution à la grave crise sécuritaire qui a privé le Mali de l’intégrité de son territoire pendant prés d’une année, entre mars 2012 et janvier 2013.
Fort de cette expérience, le président Issoufou « à présenté au chef de l’Etat mauritanien une proposition relative à la création d’une nouvelle organisation pour la sécurité dans l’espace sahélo saharien englobant le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Burkina Faso, le Nigeria, la Libye, l’Algérie, le Royaume du Maroc, le Tchad et la Tunisie ». Objectif, aider les états à faire face au terrorisme et à la criminalité transfrontalière.