Fusion Capital, la société de capital-investissement anglo-kenyane, confirme qu’elle est à la recherche de partenaires locaux qui souhaiteraient se lancer dans l’exportation de biens et services depuis le Rwanda. Cité dans le quotidien New Times, Luke Kinoti, le PDG de la firme de private equity, qui a lancé jeudi les travaux (coût estimé à 34 millions de $) du futur complexe immobilier Kigali Heights Complex dans la capitale rwandaise, indique ainsi que sa compagnie veut développer des partenariats avec des opérateurs nationaux susceptibles de pouvoir proposer à l’exportation une gamme innovante de produits et prestations.
Des accords au cas par cas qui prendraient notamment la forme d’un soutien financier : « nous voulons intégrer à notre démarche des entreprises locales et les aiderons en leur procurant les capitaux nécessaires, notamment pour développer les opportunités d’investissement encore peu exploitées », explique Kinoti, sans préciser toutefois s’il privilégiera certains secteurs d’activité (agriculture, industrie, services). Une approche où les deux parties sortiront selon lui gagnantes puisque les partenaires locaux bénéficient de l’ensemble de la couverture (financière, managériale, juridique et réglementaire) de Fusion Capital, et lui offrent en échange leur connaissance et réseaux locaux de même qu’un accès privilégié aux opportunités d’affaires présentes sur place. Argent et expertise contre information, contacts et une part du gâteau. Un deal qui pourrait tenter nombre d’hommes d’affaires rwandais, conscients que la taille critique ne sera atteinte qu’en se tournant vers les marchés extérieurs et en faisant appel à de nouvelles ressources.