La majorité des africains pensent que leurs gouvernants sont susceptibles de commettre « de graves crimes économiques en toute impunité » dans la gestion des industries extractives, selon un sondage dont les conclusions ont été publiés cette semaine par l’Agence France Presse (AFP).
Celui-ci a été conduit à travers 22 pays riches en ressources minières et pétrolières dans le cadre d’un projet de recherches (Afro baromètre).
La majorité des individus interrogés jugent nébuleuse l’usage des fonds générés par les industries extractives, tout en reconnaissant avoir la liberté de s’exprimer et d’interpeller les dirigeants en leur demandant des comptes à travers les colonnes de la presse.
« Ce type de perception créent des défis intéressants pour les gouvernements qui essaient de négocier avec des sociétés étrangères pour obtenir les meilleurs accords sur l’extraction minérale, tout en maintenant l’exigence de transparence et la responsabilité ».
C’est dire que malgré toutes les tentatives d’amélioration comme la candidature de l’admission de plusieurs africains au sein de l’Initiative de Transparence des Industries Extractives (ITIE), le chemin de l’application des normes de bonne gouvernance reste encore long et parsemé d’embûches.