Avec un total de 74 députés sur une assemblée nationale de 147 élus, l’Union Pour la République (UPR), dispose d’une majorité absolue. Mieux, ce parti et ses alliés de la majorité présidentielle, une douzaine de partis dont certains reconnus quelques mois avant les élections législatives et municipales de novembre/décembre 2013, disposent d’une majorité qualifiée de 108 sièges.
Du côté de l’opposition participationniste (37 députés) le Rassemblement National pour la Réforme et le Développement
(RNRD-Tawassoul/ courant islamiste) gagne 16 sièges et s’empare du statut de première force de l’opposition représentée au parlement. Le Parti de l’Entente Démocratique et Sociale (EL Wiam), dirigé par Bodiel Ould Houmeid, ancien ministre sous le régime Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya, sera représenté par 10 députés.
Quant à l’Alliance Populaire Progressiste (APP) de Messaoud Ould Boulkheir, président de l’assemblée nationale en exercice, elle obtient 7 députés. La nouvelle chambre basse du parlement est complétée par les 4 élus de l’Alliance pour la Justice et la Démocratie/Mouvement pour la Réconciliation (AJD/MR) du président Ibrahima Sarr, issue courant
nationaliste négro africain.