L’introduction en Bourse de Jorf Lasfar Energy Company (JLEC), le 24 décembre, a été un franc succès. L’offre (voir les résultats techniques en détail) a été souscrite 6,7 fois grâce à l’attractivité du titre et au réseau d’ un syndicat de placement professionnel composé d’Attijariwafa Bank, de la BCP et de la Société Générale. A la fin de la première séance, l’action cotait 452 dirhams, en hausse de 1%. A noter que Taqa Morocco, maison mère de JLEC, n’écarte pas la possibilité de revenir sur le marché pour lever 50 milliards de dirhams supplémentaires afin de parachever le financement de ses projets d’ici à 2020
La plus grande centrale thermique à charbon de la région Mena, principal fournisseur de l’ONEE (Office national marocain d’eau et d’électricité), avec une capacité totale installée de 1 356 MW, est une valeur de fonds de portefeuille pour les zinzins (institutionnels) qui vont logiquement chercher à s’y renforcer.
Compte tenu d’un taux de satisfaction relativement faible (14%), nous devons nous attendre à une bataille autour du titre. Les petits porteurs préfereront-ils encaisser dés ce 25 décembre ou attendre, dans l’espoir de la répétition du miracle d’Addoha de juin 2006?
éjà quelques différences notables entre les deux introductions? L’offre du promoteur immobilier, soit 2,7 milliards de dirhams, avait été souscrite 20 fois dans un marché haussier voire euphorique contrairement à la sinistrose d’aujourd’hui. De plus, entre 2006 et 2013, le Conseil déontologique marocain des valeurs mobilières s’est renforcé techniquement et juridiquement pour surveiller les carnets d’ordre et les comptes des donneurs d’ordre.