L’ex golden boy algérien est de retour après avoir épuisé tous les recours. Extradé de Londres vers Alger, Rafik Khalifa est arrivé dans son pays le 24 décembre faisant le menu des commentateurs des réseaux sociaux et l’objet d’une relative prudence-déférence des canaux officiels.
Déjà condamné à la prison à vie par contumace pour association de malfaiteurs et faillite frauduleuse, l’homme d’affaires, réfugié dans la capitale anglaise depuis 2003 et faisant face depuis 2007 à un mandat d’arrêt européen émis par la France, devra faire face à un procès en bonne et due forme. La cour suprême algérienne a en effet cassé le jugement en 2012 ouvrant la voie à un nouveau procès pour 50 personnes dont Khalifa.
Acceptera-t-il de tomber sans faire des révélations et balancer des hommes? S’agira-t-il d’un procès d’un homme d’affaires louche, accusé de banqueroute, ou, vraisemblablement, d’une remise en cause de tout un système assis sur la rente de pétrole?
Tels sont les enjeux du retour de Rafik Khalifa, à moins de cinq mois des élections d’avril 2014 qui verront l’actuel président, Abdelaziz Boutflikha, se représenter pour un quatrième mandat. La faillite de l’empire Khalifa (Banque, Transport, Location automobile) a provoqué le licenciement de 20 000 personnes causant un préjudice compris entre 1,5 et 5 milliards de dollars à l’Etat algérien et aux épargnants.
Un commentaire
ce n’est pas pas RAFIK khalifa ,c’est abd el moumen khalifa