Longtemps ignorée des différents pouvoirs qui ont présidé aux destinées de la Mauritanie, la diaspora présente partout dans le monde, et parfois à des postes de hautes responsabilités, est désormais sollicitée par le régime du président Mohamed Ould Abdel aziz, pour apporter sa pierre à l’œuvre national de développement.
Sur la base de cette nouvelle option stratégique, l’Agence Nationale pour les Etudes et le Suivi des Projets (ANESP), dirigée par Mohamed Ali Ould Sidi Mohamed, organise à Nouakchott les 29 et 30 décembre, un forum réunissant la crème des mauritaniens de l’extérieur.
Plusieurs dizaines de hauts fonctionnaires des institutions financières internationales et experts officiant dans les cabinets privés, se retrouvent pour mener une profonde réflexion sur l’investissement public et privé, au service du développement du pays. Au programme de la manifestation de ces deux(2) journées, plusieurs présentations.
Celle de Gadio Kalidou, Conseiller Juridique Général de la Banque Africaine de Développement (BAD), diplômé en droit financier de la célèbre université américaine de Harvard, portant sur « le financement des projets, les prêts souverains, les prêts non souverains, les prêts subordonnés, les prises de participation, les prêts syndiqués »,
devrait être des temps forts du forum de Nouakchott.
La Mauritanie est un pays de plus d’1 millions de kilomètres carrés, occupant une position charnière et donc forcément stratégique entre l’Afrique de l’Ouest et le Maghreb, mais aussi relativement proche de l’archipel espagnole des Iles Canaries. Cet Etat est doté d’un important potentiel de richesses extractives (fer, or…), avec des côtes fournies en ressources halieutiques et une vallée du fleuve favorable au développement des activités de l’agro-business.
Autant d’atouts pour capter l’investissement national et étranger.
Mais au-delà de cet immense potentiel, reste l’équation liée à la capacité d’absorption : monter des projets « vendables» aux investisseurs et donc bancables. Pour cela, l’idée de mettre à contribution l’expertise et l’expérience de la diaspora est une relève d’une initiative heureuse.
Amadou Seck
Un commentaire
Lemag : Michael Rubin est un chercheur à l’American Enterprise Institute, conférencier au ‘Naval Postgraduate School’s Center for Civil-Military Relations’ et rédacteur en chef du Middle East Quarterly, il a été expert d’Irak et d’Iran au Pentagone.
Dirrigeants du Polisario – PH Archive *Dirrigeants du Polisario – PH Archive*‘‘Si l’administration Obama veut s’assurer que les réseaux terroristes menaçant la sécurité nationale américaine, comme AQMI
, n’obtiennent pas d’argent des contribuables américains, elle doit cesser toute aide humanitaire au Polisario
’’.
Ainsi a tranché Michael Rubin
, dans une tribune signée par lui, au magazine américain,Commentary Mazgazine.
Dans un article intitulé : ‘Algeria’s Aid Scam Threatens U.S. Security
’, soit ‘L’aide spoliée en Algérie menace la sécurité américaine’, Rubinaccuse le Polisario et le pouvoir algérien, d’arnaques, de détournement de l’aide internationale et de falsification de données.
« Pourquoi le Polisario et le pouvoir algérien, interdisent-ils avec tant de violences, aux sahraouis de rentrer au Maroc ? » QuestionneRubin.
Il ajoute en fournissant un élément de réponse : ‘‘C’est une affaire pécuniaire ! Maintenir des supposés réfugiés dans les camps du Polisario à Tindouf, gardera coulant, le robinet des aides humanitaires internationales’’.
Michael Rubin, affirme que le pouvoir algérien et avec lui le Polisario, refusent catégoriquement de laisser l’ONU recenser les sahraouis des camps, pour que ne se découvrent pas, les chiffres falsifiés que l’un et l’autre, avancent devant lacommunauté internationale.
Michael Rubin*Michael Rubin*Le Polisario déclare plus de 120000 ‘réfugiés’ alors que ce chiffre est irréel, avance Rubin.
Selon lui, la plupart des diplomates et desobservateurs indépendants placent le chiffre de40000 qui parait plus logique.
Si on soustrait les algériens, les mauritaniens et les subsahariens qui sont comptés comme ‘réfugiés’, le chiffre final ne peut dépasser les20000 individus, assure l’expert américain.
‘‘La communauté internationale doit cesser toutes aides humanitaire au Polisario en Algérie, jusqu’à ce qu’un recensement onusien des sahraouis des camps soit fait’’ a indiquéMichael Rubin.
Il a alerté que l’argent produit des détournement des aides humanitaires vendues dans lesmarchés algériens, mauritaniens et dans les pays du Sahel, arrive facilement dans les poches d’AQMI et des autres mouvances ‘terroristes’algériennes et sahéliennes de la région.
‘‘Les connexions
entre le Polisario et ces groupes armés ne sont plus à prouver’’ affirme le conférencier américain.
‘‘Si l’administration Obama et le Congrès US sont réellement attachés à une lutte préventive efficace contre Al Qaïda et AQMI, s’ils s’inquiètent également de s’assurer que l’argent des contribuables américains et l’aide étrangère ne sont pas gaspillés, en ces temps d’austérité et de compressions budgétaires, et si le président Obama et l’ambassadeur Samantha Power veulent vraiment assurer une crédibilité à l’ONU, alors, ils doivent trancher que point aide ne doit aller dans les camps du Polisario, jusqu’à ce qu’une vraie reddition de comptes soit assurée’’ a clamé Michael Rubin.
Il a conclut en alertant : ‘‘Ignorer la corruption du Polisario et de l’Algérie, est une grave menace à la sécurité nationale américaine’’.