La Banque Islamique de Développement (BID), a décidé de suspendre l’opération de financement de l’extension de la principale centrale électrique de Nouakchott. Cette nouvelle a été révélée au cours de la semaine par l’ONG Sherpa, très engagée dans la traque « des biens mal acquis » dans le cadre d’une action contre plusieurs chefs d’états africains. Le marché du financement de l’extension de la centrale électrique de
Nouakchott est d’un coût de 50 millions d’euros.
La Société Mauritanienne d’Electricité (SOMELEC)-capitaux publics- l’a attribué à une société finlandaise «WARTSILA».
Dans un courrier adressé à la BID, SHERPA a dénoncé la réalisation de l’opération suivant la procédure du gré à gré «et de multiples irrégularités». Une correspondance dans laquelle l’ONG évoquait «l’existence de soupçons délit de corruption d’agent public et d’autres infractions».
En fait, l’Offre de WARTSILA était plus élevée que celles d’autres entreprises candidates, disposant d’une solide expérience dans ce domaine. L’attribution controversée de ce marché avait fait les choux gras de la presse locale mauritanienne entre la fin 2012 et le début2013.
Mauritanie : la BID suspend le financement de l’extension de la centrale électrique de Nouakchott
Lectures recommandées
Ajouter un commentaire