« Nous ne pouvons rien dire pour l’instant », répond l’administrateur provisoire, Martin Luther Njanga Njoh, à Financial Afrik. « Tout a été dit dans les communiqués publiés. Nous gérons cette affaire de manière neutre », poursuit-il. A noter que les parts majoritaires de la CBC (Capital Holding basé au Luxembourg, Fotso Group Holding et Dawney Holding) ont été mises sous séquestre.
Ainsi en dépit de la menace de saisine du Centre Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (Cirdi) (un tribunal d’arbitrage dépendant de la Banque mondiale) brandie par les avocats des parties précitées, le ministre camerounais des Finances, Alamine Ousmane Meye, inspirateur de l’opération, est allé au bout de sa logique. S’appuyant sur l’administrateur provisoire, Martin Luther Njanga Njoh, l’argentier camerounais, soutenu par la COBAC (commission bancaire de l’Afrique centrale), qui a invalidé une souscription des actionnaires historiques réalisée le 30 décembre, le ministère camerounais a mis la main à la poche. Ainsi 984 milliards de FCFA ont été libérés pour l’essentiel par l’Etat camerounais. Il reste maintenant à boucler l’équivalent de 18 à 20% du capital. Aucun nom d’un groupe étranger de reférence n’est avancé pour l’heure.