Une sélection à la une de New African, le Magazine de l’Afrique
Dans sa livraison numéro 5 du mois de février 2014, New African, le Magazine de l’Afrique, une des 9 publications du groupe IC Publication, présente sa sélection des « 100 africains influents ». Trois algérien dont Lakhdar Brahimi, 80 ans, négociateur des Nations Unies pour la Syrie, figurent sur la liste. Côte Tunisien, notons Rached Gannouchi, 72 ans, le chef du parti islamiste modéré d’Ennahda, qualifié par New African de métronome de la transition tunisienne. Le marocain Moulay Hafid Elalamy, patron du groupe Saham et ministre de l’Industrie et des Nouvelles Technologies depuis octobre 2013, apparaît au premier rang des marocains devant, pourtant, un Oumar Azziman, conseiller du Roi Mohammed VI. Chez les mauritaniens, le journal met en exergue l’islamiste modéré Jamil Ould Mansour, qualifié de chef de futur chef de file de l’opposition. Au pays des hommes intègres, Arsène Bongnessan Yé, « ministre de l’article 37 » selon le Magazine, remporte les honneurs du Faso. André Okombi Salissa qui traverse le désert (ou la forêt) de son Congo Brzzzaville natal, se consolera sans doute en se voyant attribué du titre flatteur de « Macky Sall du Congo » par la plume prémonitoire de Hichem Benyaiche, rédacteur en chef de New African.
Au Niger, Mohamed Bazoum, chef de file du parti de la rose (le PDNS au pouvoir) mesure l’ampleur de sa tâche. Le journal donne un coup de pied à la fourmilière camerounaise en nous rappelant au bon vieux souvenir de l’ère Ahidjo. Lunettes de soleil et tailleur impeccable, Aminatou Ahidjo, fille de son père, est donnée comme probable future ministre. Retournons sur les rives du Congo (RDC) où Moise Katumbi, gouverneur de la province de Katanga, est qualifié de Messie, en évitant les inévitables à ce type de classements (Fatou Bensouda, présidente de la CPI, Ngozi Okonjo Iweala, ministre nigériane des Finances, Sanusi Lamido, gouverneur de la banque centrale nigériane), les indispensables (Donald Kaberuka, président de la Banque Africaine de Développement, Carlos Lopes, secrétaire général de la CEA), les discutables (Pierre Fakhouri, l’architecte de Yamoussokro), aux trés discutables (qu’il ne faut pas nommer), pour, au final et à bout de souffle, s’accorder avec le journal qui note que tous ces hommes participent à la transformation de l’Afrique.