Jusque-là directeur général adjoint en charge du pôle Corporate et de l’Investment Banking, Albert Essien succède donc à Thierry Tanoh au terme de 8 mois de crise profonde durant lesquels une fracture nette se sera creusé entre les actionnaires sud-africains, certains nigérians et les francophones. Le conseil d’administration de Yaoundé, tenu ce 11 mars, a opté pour la solution du compromis.
En lieu et place d’un candidat sud-africain, le conseil a préféré coupé la poire en deux, en confiant les clés de la maison à un homme qui a fait plus de 20 ans à Ecobank, qui a assisté à la première crise de gouvernance en 1995 et qui a vécu la dernière crise avec beaucoup de détachement et qui sait, quand il le faut, devenir francophone ou anglophone. La seule fois où M. Essien, homme de compromis, est monté au créneau, ce sera aux côtés de Evelyne Tall, directrice des opérations, Patrick Akinwuntan, directeur de la banque de détail et Eddy Ogbogu, directeur du pôle Technologie, demandent la démission du directeur général, Thierry Tanoh. C’était dans un mail datant de 11 février.
Avant de devenir Directeur Général Adjoint du Groupe, M. Essien, a occupé les fonctions de Directeur Régional pour les zones Afrique de l’Ouest anglophone (hors Nigeria) et l’Afrique de l’Est et du Sud (régions ESA). Il a débuté sa carrière bancaire en 1986 à la National Investment Bank à Accra au Ghana. Il a rejoint le pôle Banque d’Investissement et des Grandes Entreprises de Ecobank Ghana en 1990. En 1997, il devient Directeur des Risques puis est promu Directeur
Général Adjoint en 2001 et Directeur Général en décembre 2002. Albert Essien est titulaire d’un diplôme d’économie de l’Université du Ghana et il a suivi un programme de formation continue pour dirigeants (Executive Development Program) de l’INSEAD (France/Singapour). Il est aussi membre honoraire du Chartered Institute of Bankers du Ghana.
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A LA CRETE DE LA CRISE DE CROISSANCE
A l’époque, de l’aveu même du DG de ETI, la situation était jugée difficile. Aujourd’hui, je crains qu’elle ne soit devenue préoccupante. Et pour utiliser une métaphore empruntée à la circulation routière, le feu est passé de l’orange au rouge. Le code, tout au moins la sagesse, recommande d’y observer une pause. Et de prendre les bonnes décisions avant de repartir.
A ce stade de la réflexion, il y a deux dimensions dans l’affaire ETI qui m’intriguent même si je les avais déjà déflorées dans mon billet relativement à la gouvernance bancaire en Afrique :
– Est-ce que si le Directeur Général n’avait pas voulu, relever le Directeur Financier pour motif de « défaut de qualification », la tenancière du poste allait dénoncer avec forces détails des actes présumés graves de mauvaise gouvernance (manipulation de comptes, rémunérations indues, conflits d’intérêts,…) ?
– Est-ce que si le projet de réorganisation du conseil d’administration, semble-t-il porté par le Directeur Général, n’avait pas prévu la suppression des postes d’administrateurs exécutifs (administrateurs salariés), les 4 hauts cadres de ETI allaient demander la démission du Directeur Général ?
En cas de réponse affirmative, peut-on alors en déduire que la seule motivation des « frondeurs » est la mise en cause de leurs intérêts personnels ? Si non, quelle est la portée réelle des précédentes décisions prises à l’unanimité des membres du CA pour faire bloc autour des premiers dirigeants (PCA et DG) et être rétifs aux fortes et insistantes allégations portées par l’ex-Directrice Financière ? Et cette question en cache une autre :
– Qui donc, au sein de ETI, défend réellement les intérêts des 19 000 salariés, des 10 millions de clients et de ces centaines de milliers d’actionnaires ? Ou bien, peut-on aimer le foie gras sans se préoccuper de la vie des canards ? Ou bien quand les éléphants se battent, c’est l’herbe qui en fait les frais ?
L’ancien PCA, non sans résistance, a eu le nez fin et l’oreille avisée en rendant le tablier. S’en ait suivi le départ récent de deux autres administrateurs.
Le feuilleton médiatico-financier de ETI se poursuit avec son lot, presque quotidien, de révélations. Attention ! L’argent a horreur du bruit. Et je m’empresse d’ajouter du bruit rampant et assourdissant.
Il y a un peu plus de 15 ans, dans une entreprise similaire aux mensurations plus modestes, j’avais vécu une expérience de bataille au sommet de l’entreprise entre le PCA et le DG. Résultat des courses :
– Les clients, les administrateurs et les salariés s’en sont mêlés
– Mise sous administration provisoire de l’entreprise
– Le PCA, le DG et le DGA ont été remerciés
– Climat social lourd et délétère basé sur le clanisme
– Gel des avancements et des salaires
– Suspens énormes dans les comptes internes
– Absence de stratégie et manque de visibilité
– Mauvaises performances commerciales et financières
– Risques opérationnels importants et grandissants
La petite entreprise a fait 5 longues années, dans le « couloir de la mort », avant de voir le bout du tunnel. Et deux années plus tard elle a été privatisée sur insistance des institutions financières de Bretton Woods.
Bref, vous l’aurez compris : ETI rentre dans une phase critique de la turbulence dans laquelle elle s’est installée depuis huit mois.
Maintenant, examinons les différents scénarii qui peuvent se dessiner pour l’AGE du 03 mars 2014, ne serait-ce que dans le compartiment de la gestion opérationnelle de la banque :
1- Confirmation du DG en son poste : pour ce cas, le statut et le sort des « frondeurs » doit être tranché in situ. Recourir à un Comité ad ’hoc (de sages) pour le faire ne peut que retarder une situation déjà intenable et la rendre par la suite ingérable. Comme le disait Clémenceau, un dromadaire est un chameau dessiné par une commission. Il y rentre avec une bosse, il en sort avec deux.
2- Révocation, ad nutum, du DG : ce cas suppose la désignation immédiate d’un autre DG et la gestion (financière) du départ de l’actuel (que dit son contrat ?). Faut-il choisir parmi les « frondeurs » au risque de mécontenter ceux qui n’ont pas été choisis ou faut-il faire appel à une autre source extérieure au risque de tomber dans le même travers ? Ou simplement, pour la deuxième fois faut-il faire appel à l’ancien DG, le sauveur éternel ? Un dicton malien le dit si bien : retourner à son ancien mari pour une femme n’est pas un mal soi, cela ne fait qu’allonger la liste de ses connaissances.
3- L’AGE devient houleuse, les problèmes sont si complexes que la situation du DG de ETI n’a pas pu être résolue. Là on atteint le cran supérieur du gravissime. Pour éviter un tel enlisement, il faut mettre le temps à profit (encore qu’il soit temps et si ce n’est déjà fait) pour bien préparer la rencontre. Même si le climat interne peut ne pas s’y prêter. Parce que lorsque les échanges entre le DG et ses proches collaborateurs se font par mails et par personne interposée (PCA intérimaire), il y a lieu de s’en inquiéter.
A bien observer la canne, le bas est droit. Ce n’est qu’à partir du haut qu’elle se courbe. Si vous avez bien compris ce proverbe arabe, alors vous avez tout compris à la problématique de la gouvernance bancaire en Afrique. Le temps est un grand maître, il règle bien des choses. Il use l’erreur et polit la vérité.
C’est pour cela que J’aime les francophones. Lorsqu’on voit un probleme on le contourne avec de beau mots sans le resoudre. On ecrit beaucoup pour dire peu. La question fondamentale qui se pose a la banque est de savoir qui est presentement le Director General de la banque? Une fois cette question est repondue. Le probleme est resolu. Si l’equipe existente ne veut pas cooperer et se soumettre au Dicta de leur director general, ce dernier doit sans aucun proces vider ces insubordonnes. Ce n’est pas parce que l’on a passe 5 a 10 ans dans la banque que l’on a a plus a coeur l’interet de la banque,surtout si l’on sait que certains de ces « soit- disant-gardiens de la banque » ont participe ou ont pris des decisions qui minnent le bien etre et le bon fonctionnement de la banque aujourd’hui.
Pour resoudre la crise que traverse la banque, certains iront a proposer le retour de l’ancien director qui s’est acqueri un immeuble personnel sur le compte de la banque. Vraiment africains reveillons nous. C’est quel Management ca?
Mr Manno,
Qu’ est que cela veut dire: » c’ est pour cela que j’ aime les francophones… « ? Please…Let us keep the conversation free of »ce genre de prejuges… » Would you mind, Sir???
Regards.
Je m’excuse lorsque je cite les francophones en opposition aux anglophones,ou lusophone. En faite, je voulais seulement mettre en evidence le fait que la langue francaise ecrit beaucoup pour dire peu. Si vous remarquez dans mes interventions, vous vous appercevrez que je suis francophone moi meme. Mes propos ne conjurent aucun cynicisme. Je chicanne un peu pour aiguillonne mon intervenant. Rien de mechant. C’est la raison des reseaux sociaux.
Mon cher Manno, je comprends votre exaspération en tant qu’actionnaire de ETI. Mais la situation est plus complexe que vous ne l’imaginez. Même en situation normale, la banque est une entreprise complexe. Savez-vous par exemple que lorsque vous faites un versement ou un retrait sur votre compte, la banque effectue au moins 20 actions pour sa réalisation, dictées par la réglementation et ses procédures ! Et à chacune de ces actions, il y a un point de contrôle interne. Imaginez une banque à réseau qui gère 10 millions de clients. En une année, en raison seulement d’une moyenne de 10 opérations par an et par client, c’est plus de 1 milliard d’opérations traitées par 19 000 personnes dans les 1 251 agences dont certaines sont situées à des milliers de kms du siège ETI. Or chacune de ces opérations peut engager la responsabilité du Directeur Général du Groupe. Selon une formule connue et en sa qualité de professionnel, le Banquier est un professionnel. Il ne saurait donc pas se prévaloir de son ignorance pour éluder sa responsabilité. Il savait, il aurait dû savoir, il ne pouvait pas ne pas savoir.
C’est en raison de cette complexité que je suis assez disert et vous ai proposé des scénarii en m’abstenant de tout parti pris.
Au demeurant, j’ai bien noté votre choix pour le scénario 1. Voilà au moins une position tranchée qui fera avancer le débat.
Mon cher frere Cisse, je suis content de vous lire. En vous lisant, je souris et m’apercois que vous etes de la « vielle ecole. » L’africain moderne n’a plus besoin de sa. Comment peut on faire de l’omelette sans casser les oeufs? votre abtension dans la crise que traverse ecobank ne resoud pas le probleme. Je prefere celui qui dit NON a un probleme qu’a celui qui n’est ni chaud ni froid. Le probleme de la banque est un probleme de leadership. Que ces subordonnes ecoutent le leader. Au moment venu on situera les responsabilites.
Secondo, vous avancez que les affaires de banque sont si complexes qui faut une attention toute particuliere pour la cerner. Je vous opte ce myth des aujourd’hui. La banque n’est pas differente des autres activites commerciales. Les principes fondamentaux sont les memes. Si elles etaient speciales, comme vous le pretendiez, les dirigeants de la banque ne sauraient pas servis au detriment de leur actionnaires sans etre inquietes par les regulataires bancaires. si les banques etaient speciales, il n’y aurait pas autant de banques en fallite dans le monde et specialement aux etats unis lors de la derniere crise financiere.
Ce qui rend les operantions bancaires difficiles, mystiques et mysterieux a vos yeux c’est que les banques en afrique refusent de s’informatizer; alors, ces agents de banque se font couvrir de myth en donnant de l’importance a leur profession.Pour une transaction de 10 a 15mn on finit par perdre toute une journee a la banque en afrique. Que vaut un banquier en occident. Rien. Que vaut un petit ou une petite caissiere de banque a abidjan ou au senegal un Grand Patron. Mon cher frere tires-en les conclusion.
Cher Manno, je vous remercie de cet échange bien nourri qui ne peut qu’enrichir le débat.
Pour votre information, j’évolue dans le secteur bancaire où j’y exerce (remarquez l’usage du présent) depuis 22 ans dont plus de 3 ans récemment passés à l’international.
Il m’est attribué d’être l’un des rares cadres dirigeants de banque en Afrique à récuser le « conformisme » et à promouvoir, vertement, une autre façon de faire la banque. Peut-être celle que vous défendez et souhaitez. Mon credo: le secret bancaire ne doit pas transformer la banque en boîte à secrets. Je vous invite à parcourir mes publications sur ce site et sur d’autres supports.
En tant que panafricaniste engagé, je milite en faveur de l’africain qui a le souci d’inscrire son action dans la durée en ayant la volonté réelle de maîtriser le temps. Et ce n’est pas un hasard si je prône l’apaisement dans la crise actuelle de ETI par la signature: « L’Afrique a besoin de Ecobank pour se construire. Et Ecobank a besoin de l’Afrique pour se développer. » On peut être ferme sans être fermé.
Mon souci, le seul, est le devenir des 19 000 salariés, des 10 millions de clients et de ces centaines de milliers d’actionnaires dont vous faites partie. Et aussi, c’est important, la préservation de ce formidable outil qu’est ETI de financement du développement de notre continent.
A l’évidence, votre position et la mienne ne sont pas si éloignées. Si tant est qu’elles préservent l’intérêt général. La différence est liée à l’intensité de l’expression (partisan vs analyste).
Hum! hum! Mr. Cisse, laissez-moi soupirer avant de vous repondre. « Votre position et la mienne ne sont pas si eloignees » dixit mr. Cisse. J’aurais souhaiter que vous soyez a mes cotes. je vous aurais donner un clochet a la Mohammed Ali. (rire….). Non! Vous et moi sommes diametrallement opposes en ce qui concerne le reglement de la crise de la banque. Je dis que la banque appartient d’abord aux actionnaires, et partant si quelqu’un doit etre « beure » c’est bien les actionnaires pas les dirigeants, encore moins les travailleurs qui chevauchent sur nos acquis. En d’autres termes, sans un effort concerte des actionnaires, il n’y aurait pas d’ecobank, pourvoyant de bien-etre social et economique pour ces travailleurs et dirigeants. Que ces derniers s’occupent de nous nous occuperont d’eux au moment venu. On ne peut etre plus royaliste que le roi.
Quand a la personnalization du debat, je comprends pourquoi vous etes pour un apaisement. L’eclatement de la banque portera un prejudice a vos acquis, apres tout les enfants et madame doivent manger a la maison. En ce sense je vous comprends. Mais, laissez moi vous dire qu’a moins que les banquiers changent leur modus operandi, il y aura une faible bancarization en afrique, car peu d’africains « dealeront » avec les banques. Puis que vous etes banquier, etes-vous demande pour quoi seulement 7 a 12% de la population ont un compte en banque? Voici la raison: d’un a cause du mystere les gens comme vous entoure la profession. de deux, en tant que banquier vous etes sense savoir que le role de la banque est de graisser l’engin economique en faisant des prets aux individus , petits et moyens entreprisent. Cela n’est pas le cas des banques africaines. Je suis desole de vous le dire.
Du jamais vu dans le monde de la Haute Finance ou je suis immerge…
Au demeurant, si on s’ en tient aux regles de base de la gouvernance d’ entreprise, revient-il aux collaborateurs d’ un CEO de le juger et l’enjoindre de demissionner? Seul le Conseil d’ Administration peut de prevaloir de telles prerogatives… Un franchissement de limites qui ne devrait et saurait ne pas avoir de consequences… telles que preconisees par Manno plus haut…
Le PCA par interim dont j’ ai ete collaborateur il y a 32 ans dans une position similaire, s’ il a garde les reflexes que je lui ai connu , n’ hesiterait pas a suivre Manno… Pour une pedagogie des usages et pratiques modernes…
J’ai aimé les deux positions mais je m’en vais proposer deux options:
– Je soutiens Manno; s’il n’y a rien à reprocher au DG après investigations, alors on remercie les collaborateurs directs.
– Si les investigations révèlent que le DG a des casseroles donc il est viré. Point bar. On lance un appel à candidature pour un nouveau DG.
J’en ai marre de voir qu’en Afrique on veut toujours cuisiner avec les vieilles marmites.
Bonsoir,
Désolé de m’incruster dans vos échanges. Je n’ai pas de commentaires sur cette histoire mais je tiens juste à signaler à Monsieur CISSE que 22 ans de banque ne signifie pas qu’on est dépositaire de bonnes idées. A travers FinancialAfrik j’ai pu prendre connaissance de vos articles et vos différentes interventions notamment sur les réseaux professionnels. Il ya quelque chose que j’ai remarqué c’est le fait que vous mettez toujours en avance vos connaissances avant de dire quelque chose comme si vous souhaitez convaincre les gens avant de leur donner vos arguments.
Vous êtes le seul professionnel qui se vante sur les réseaux d’avoir écrit un article qui a obtenu 13000 Likes.
Beaucoup de professionnels africains qui sont rentrés dans leur pays ont réagi de cette façon et nous savons comment ils ont terminés. Donc, un conseil que je vous donne, c’est d’écrire vos articles, donner vos arguments dans des débats sans faire étalage au préalable de votre savoir. 3 ans d’expérience à l’international n’est rien par rapport à d’autres maliens qui travaillent dans les plus grandes banques internationales depuis plus de 10 ans et qui occupent des postes de responsabilités. je peux vous en donner des noms afin que vous compariez vos manières de publier, d’échanger, etc.
L’Afrique à certes besoins de cadres comme vous, mais l’humilité vous servira beaucoup plus.
Christian
Abidjan
Cissé , votre questionnement est normale vu l’évolution des choses mais, mieux encore c’est parque vous avez rien compris jusqu’à présent et vous ne comprendrez plus alors, Silence le metteur en scène et les véritables acteurs d’ecobank sont entrain de tourner leur film qui comporte plusieurs épisode ; de grâce « taisez vous et à jamais ! » et soyez humble vos prétention de connaitre se qui se joue ne sont pas avéré ni certifier par le déroulement de cette affaires ont démesurer vous n’êtes pas banquier mais simplement employé ou cadre de banque.
Pouvez-vous avoir raison sur tous les observateurs silencieux de cette affaire ?Je ne le crois pas …Nous avons écumé toute la presse sur ce feuilleton et nous constatons que vous avez été le plus bavard et le plus subjectif des soit disant connaisseurs. Un banquier n’est jamais bavard et en toute situation il fait preuve d’une obligation de réserve ce qui n’est pas votre cas .vous avez peur de quoi ?que cherchez vous ?
Manno a essayer de vous recadrer et vous a dit que vous êtes de la » vielle école » mais vous persister à faire croire que vous maitriser la situation. J’y ajouterai que vous êtes en retard de 5 guerre par rapport à Ecobank.et la 6iemme sera celle de cette Ag du 3 mars 2014.
Vous n’avez aucune leçon à donner à qui que ce soit ! Ceux qui en savent un peu nous parle de l’essentiel pour nous informer. Or, toi depuis des mois tu ne cesse de nous raconter des balivernes .tu es un imposteur tu étale ta confiture pour nous monter que tu as un grand pot.
Wait and See mon cher expert …!
Bonjour M.Kouakou,
Monsieur Cissé a toute la légitimité pour donner son avis sur Ecobank, à titre professionnel ou personnel. Tout d’ailleurs comme vous. Il y a peu de banquiers africains qui acceptent aujourd’hui de débattre à visage découvert. Cissé fait partie de cette caste rare. Nous espérons que vous en faites partie aussi et que vos analyses serviront à éclairer nos lanternes sur les enjeux bancaires de notre chère Afrique.
La rédaction de Financial Afrik
Est ce la fin de la banque ou un repositionnement. Le temps nous le dira. Pour l’heure, l’on peut noter que: quelque part le licenciment de Mr. Tanoh justifie. Il n’etait pas trop a la hauteur de la mission. Gerer une banque commerciale revet des competences differentes que celle de la gestion d’une banque de developpement. Speed and profitability are the names of the game.
Aussi, il faut ajouter qu’il aurait vite mettre ses hommes en place pour l’aider a piloter la banque. Beaucoup de temps a ete perdu dans le « public relation ». L’eureur fatale commise vient du fait qui ait retourne son bonus de million de dollar. Cet acte project une image d’un homme faible. Alors que la banque projete un label « fort et inconteste ».
Je souhaite une bonne chance a Tanoh. Il est encore jeune. Quant a l’avenir de la banque, je ne sais que dire. Mais je sais que beaucoup de travail reste a faire autrement dit nous allons vers une banque de seconde classe qui n’existe que de nom.