Dans un entretien au quotidien Le Matin du Sahara, le milliardaire en dollars Anas Sefrioui, patron du groupe Addoha et de CIMAF (Cimments d’Afrique),répond à plusieurs questions dont celle, abrupte, sur les marchés remportés en Afrique sans appel d’offres.Voici sa réponse. Du brut de coffrage.
« Écoutez, vous n’allez pas faire une proposition très intéressante qui comprend une prise en charge du financement, un projet bien ficelé avec un crédit acquéreur et un guichet unique en risquant de perdre votre formule. Ce n’est pas la peine d’aller en Afrique si c’est pour donner notre modèle, notre business plan et notre manière de travailler pour que d’autres en profitent. En Afrique, vous avez des groupes qui viennent avec du préfabriqué qui va coûter moins cher que vous. Les Africains aiment bien la maison traditionnelle et c’est ce que nous faisons. Donc, si vous venez avec une bonne formule gagnante pour les pays africains sans leur demander beaucoup d’avantages, soyez sûr, on vous prend au sérieux et on ne peut qu’accepter votre offre. »
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