Managem, groupe minier marocain, filiale de la holding SNI, affiche ses ambitions africaines. Le PDG du Groupe, M. Abdelaziz Abarro, a, lors d’une conférence de présentation des résultats financiers annuels de la société, annoncé que l’Afrique est au cœur de la stratégie de développement du Groupe.
Dans ce cadre, le Groupe compte développer son portefeuille d’actifs miniers sur le continent. Implanté actuellement dans 7 pays africains -Congo, Gabon, RD Congo, Soudan, Ethiopie, Mauritanie et Burkina Faso-, Managem table sur une présence dans au moins 15 pays du continent à l’horizon 2018. Parmi les pays cibles à fort potentiel, M. Abarro cite la Guinée Conakry, pays avec lequel le Groupe a signé, lors de la dernière tournée africaine du Roi du Maroc, une série de convention dans le domaine minier. Autres pays visés, le Mali et la Côte d’Ivoire, crédités d’un potentiel minier important.etc.
Ce développement sur le continent devrait permettre à Managem de porter, dans 5 ans, ses ressources à plus de 10 millions d’onces d’or, plus de 3 millions de tonnes de cuivre, etc. Le Groupe compte aussi sur la diversification de son portefeuille de métaux en exploitant d’autres minerais dont l’étain.
Selon les données fournies lors de la présentation des résultats, les activités du Groupe sur le continent ont représenté environ 15 % de son chiffre d’affaires. Il s’agit essentiellement des contributions de la filiale Bakkoudou du Gabon et de l’unité pilote aurifère du Soudan. Le Groupe marocain porte de réels espoirs sur son développement en Afrique. «Notre objectif est de relever à 40 ou 50 % la contribution des filiales africaines aux revenus du groupe d’ici 5 ans», a avancé le PDG.
Un commentaire
Personnellement, je pense que si les africains n’avaient pas exploité ces richesses depuis tout ce temps, c’est qu’ils étaient assez intelligents pour penser qu’ils étaient épuisables. Maintenant, avec l’industrialisation des entreprises extractives, je pense que bientôt, il n’y aura plus rien dans le sous-sol africain. Mais ça, les entreprises ne s’en soucient pas, quand ce sera fini, ils se déplaceront à d’autres endroits de la planète en laissant le peuple local sans rien.