En dépit de la fermeture de deux (2) puits, pour recherches non concluantes, la compagnie pétrolière TULLOW, reste fortement présente en Mauritanie, comme en attestent certains chiffres clés.
Ainsi, en 2013, cet opérateur pétrolier « a versé 17,7 millions de dollars us à l’Etat au titre de paiement de primes, droits de licences, acomptes d’impôts et de subventions à la formation, selon un document portant sur ses activités.
Ces versements comprennent également les droits de production pour un montant de 7,3 millions de dollars us, calculé sur un prix moyen effectif du baril de 105,7 dollars us ».
La compagnie affirme également avoir versé 350.000 dollar us aux fournisseurs locaux.
Par ailleurs, elle poursuit sa campagne d’exploration des blocs C-10 et 7. TULLOW est arrivée en Mauritanie en 2004, via l’acquisition à 100% d’ENERGY AFRICA. Une présence qui s’étend en 2006, par l’achat de HARDMAN, lequel confère à la compagnie pétrolière un partenariat à hauteur de 22% sur le premier champ de production Chinguetti.
L’aventure se poursuit en 2011, avec l’acquisition de plusieurs licences dont le bloc 10 et les champs de gaz découverts (Banda et Tevet). Le champ gazier Banda est déclaré exploitable et la compagnie se voit attribuer la licence comme opérateur du bloc offshore 18.
Une présence de plus en plus forte dans l’offshore mauritanien, qui suscite de nombreuses interrogations quant aux liens de la compagnie avec certains milieux présentés comme proches du pouvoir. Des allégations qu’une source proche de l’opérateur pétrolier rejette en bloc.
Au niveau international, TULLOW est titulaire d’un porte feuille important en terme d’exploration et de production, et se concentre particulièrement sur une croissance équilibrée à long terme.
Le groupe possède des intérêts dans plus de 145 licences réparties en 24 pays, avec une production en provenance de plus de 60 champs. Une activité qui génère un chiffre de 1,6 milliards de dollars us.