En marge du lancement de la carte Visa Platinum, Pierre Bérégovoy, Directeur Général de la BICIS, revient ici sur les nouveautés du produit, la tendance baissière du taux de crédit et sa limite.
L’offre Visa Platinum de Bicis
« Le lancement d’un nouveau produit de notre banque est toujours un évènement. Un évènement qui a nécessité la présence de nombreuses équipes à la fois à l’intérieur de la Bicis mais aussi de beaucoup de partenaires »
« Le nouveau produit nous permet d’enrichir notre offre commerciale. Nous faisons partie d’un grand groupe avec une grande expérience dans plus de 80 pays dans le monde de la banque du détail. (…)
C’est une carte de paiement comme toutes les autres mais qui a beaucoup de nouveautés par rapport à celles qui sont commercialisées au Sénégal aujourd’hui : c’est le débit différé, la facilité de paiement hors ligne, les règles de sécurité qui sont renforcées, des produits d’assurance liés à la carte, les programmes de fidélité gérés par Visa International mais aussi avec des partenaires locaux (Restaurants, hôtels, compagnies aériennes, centres commerciaux, ….)
Tendance à la baisse du taux de crédit
On constate qu’au cours des 5 dernières années il y a une baisse en moyenne de 3% des taux de crédit faits à la clientèle. Cette volonté des autorités publiques et monétaires de réduire le coût du crédit pour favoriser l’investissement, pour favoriser la consommation, les banques sénégalaises y participent assez largement avec des taux qui sont aujourd’hui beaucoup plus bas qui se font d’une part par la volonté des pouvoirs publics et la baisse des taux directeurs par la banque centrale et d’autre part par la concurrence. Il y a plus de 20 banques au Sénégal; ce qui profite aux clients. La baisse des taux permet de rendre le crédit plus accessible aux clients »
La limite de cette baisse
« La baisse des taux à une limite: c’est nos coûts de fonctionnement. La Bicis est privée donc elle a des actionnaires et l’un de nos plus grands actionnaires est l’Etat du Sénégal. On est une entreprise qui a besoins de gagner de l’argent, qui a des besoins de constituer des réserves pour faire face à des difficultés futures qui peuvent toujours intervenir. Donc la limite à la baisse du taux, la limite à la baisse des tarifs, la limite à pouvoir donner un meilleur prix à notre clientèle, c’est la nécessité de conserver des capacités bénéficiaires pour financer notre développement, pour rémunérer nos actionnaires et nos collaborateurs. »
Ismaël Abdoul Diop