La justice égyptienne a ordonné, samedi 9 août, la dissolution du Parti de la liberté et de la justice, aile politique des Frères musulmans. Une nouvelle victoire pour l’option sécuricaro-securocrate incarnée par le maréchal Sissi, élu récemment avec 96,9% des voix.
La confrérie des Frères musulmans avait été interdite en tant que telle par la justice en septembre 2013 mais la décision ne mentionnait pas à l’époque sa branche politique, ce qui rendait possible sa participation aux élections législatives.
Avec cette décision, les Frères musulmans, dont était issu l’ancien président islamiste déchu par l’armée Mohamed Morsi, ne peuvent officiellement plus participer aux consultations électorales.
La confrérie des Frères musulmans avait été déclarée « organisation terroriste » en 2013 après la destitution de Mohamed Morsi. Avant la destitution et l’arrestation de Mohamed Morsi, Liberté et Justice avait remporté toutes les élections depuis sa création en 2011 au lendemain de la révolte populaire ayant chassé du pouvoirHosniMoubarak. Depuis, le nouveau pouvoir réprime dans un bain de sang