Le Sénégal veut atteindre l’autosuffisance en riz en 2017. Le programme Programme de relance et d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalaise (PRACAS) doté de 425 milliards de FCFA compte agir sur les coûts de facteur et, en amont, sur les intrants.
Pour le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Dr Papa Abdoulaye Seck, cette option pour l’autosuffisance est une anticipation sur les grandes mutations du commerce international. « Selon certains scientifiques dont les travaux ne souffrent d’aucune contestation, l’Asie va être, dans un très proche avenir, un continent importateur net de riz. Or, on sait que l’Asie approvisionne le marché international à hauteur de 77 %. Si elle devient donc importatrice de riz, la question fondamentale sera celle de savoir qui va nourrir le monde? Pour beaucoup de scientifiques, c’est l’Afrique qui est l’avenir du monde pour la riziculture. » a-t-il déclaré dans un entretien au qutotidien gouvernemental Le Soleil: »
Pour arriver à l’autosuffisance, le Sénégal qui importe 700 000 tonnes de riz par an, mise sur 60% de la production en irrigé et 40% en fluvial. La vallée du fleuve Sénégal qui représente 80% de la production nationale et 240 000 hectares irriguées a produit 368 000 tonnes de riz paddy (non décortiqués) sur la saison 2011-2012. Lors de la dernière récolte, les rendements moyens ont atteint 7,5 tonnes à l’hectare et le taux de transformation du riz paddy en riz blanc a évolué de 55% pour atteindre 67%, précise le ministre.