Après 5 ans de négociations, la République du Ghana a obtenu le feu vert de L’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA) pour se lancer dans la production d’électricité à l’aide de l’énergie nucléaire.
Le gouvernement ghanéen souhaite introduire l’énergie nucléaire dans son pays afin de compléter un mix électrique qui repose actuellement sur des centrales hydroélectriques et thermiques (1.960 MW de puissance installée totale). Ce pays d’Afrique occidentale souhaite donc déployer, dans un premier temps, une puissance atomique de 700 MW. Une puissance qui sera ensuite portée à 1000 MW dans les années suivantes.
La première tentative du Ghana pour obtenir l’approbation internationale d’utiliser l’énergie nucléaire remonte à 1960. Mais face à l’instabilité politique qui règne dans le pays (notamment le renversement du gouvernement de Kwame Nkrumah), l’autorisation ne sera pas accordée.
La Commission ghanéenne de l’Énergie Atomique et le ministère de l’Énergie et du Pétrole renouvèleront cette demande en 2006. Voulant s’assurer qu’un tel projet serait mené en toute sécurité, il faudra 5 ans pour que l’AIEA donne son feu vert.
Si le projet de loi est adopté par le Parlement ghanéen en début d’année prochaine, le Ghana sera le second pays d’Afrique à utiliser l’énergie nucléaire (avec l’Afrique du Sud).
Ablaye Modou Ndiaye

2 commentaires
bonsoir
Ah mais en voila un idée qu’elle est bonne !
Au moment où l’énergie solaire est de moins en moins chère !
Bravo les responsables !
Et soyez pas petit bras: prenez un EPR vous en serez content !
Et le temps qu’ils le construisent vous pourrez profiter de vos commissions sans peur d’être atomisés !
Ah j’apprends que les iles salomon sont très intéressées aussi !
Non je rigole !
En tous cas l’avenir s’annonce radieux !
Bienvenue dans la modernité mes pauvres inconscients !
Ne laissons pas faire ça , au secours !
Un « scoop » qui va rejoindre la longue liste des effets d’annonce jamais suivis d’effet, grande spécialité de l’industrie nucléaire (qui a du ANNONCER des centaines de milliers de réacteurs, pour moins de 400 en service dans la réalité !)
Les pays africains feraient bien mieux d’investir dans des voies qui renforcent leur INDEPENDANCE plutôt que de se mettre à nouveau à la merci des ex-puissance coloniales devenues puissances atomiques…