La SOCOGIB (Socièté de Construction et de Gestion Immobiliere du Burkina Faso) est sous-scellés en attente d’une nationalisation apparemment décidée en haut lieu. L’annonce a été fait le 13 décembre par le premier ministre Yacoub Zida L’homme fort de la transition Burkinabée a cristallisé l’opinion publique sur cette entreprise que la holding Azimo a racheté le 31 decembre 2001 pour un peu plus d’un milliard de FCFA avec engagement sur le passif estimé à 5 milliards de FCFA. Pour ses détracteurs, Alizéta Ourdraego a acquis la Socièté au franc symbolique. D’où la déclaration du lieutenant colonel Zida qui parle de rendre au peuple ce que lui appartient.
Surnommée la belle mère nationale du temps de sa splendeur, Alizéta Ourdraego, en fait la belle -mère de François Comaporé, frère cadet de l’ancien président burkinabé déchu à la fin octobre, cristallise l’opinion publique . Celle qui était aussi présidente de la Chambre de Commerce était à la tête d’un groupement d’entrerises allant des BTP à la distribution des produits de consommation courante en passant par le transport et la logistique.
Dès le lendemain de la révolution, le cas des entreprises de la holding Azimo s’est posé. Dans sa fuite précipitée, Alizéta Ouedraogo avait d’abord rallié le Benin avant de gagner Paris à bord d’un vol commercial. La dislocation des entreprises de Alizéta Ourdraogo expose 1 200 emplois. Faut-il les sacrifier eu nom de la révolution?