Dans un communiqué, le Fonds monétaire international met en garde les pays africains. Selon, l’institution financière, la baisse des prix du baril de pétrole pourrait avoir des conséquences sur les marchés émergents.
L’Afrique du sud, l’Egypte et le Nigéria, risquent d’être les marchés financiers les plus touchés par cette baisse du baril de pétrole. « Ils pourraient faire face à une inversion des flux de capitaux avec, pour éléments déclenchant, une évolution inattendue de l’activité dans les grands pays ou une trajectoire inattendue de la normalisation de la politique monétaire aux États-Unis dans le contexte d’une expansion mondiale qui reste inégale » peut-on lire dans le communiqué.
Selon les nouvelles données du FMI, les projections de croissance de la région reculent de 0,9% sur celles d’octobre 2014, se situant désormais à 4,9%. Le Nigéria, première économie du continent, devrait subir la plus grosse dépression, avec une perte de 2,5% de points sur les anticipations de croissance qu’on lui affectait en octobre 2014. L’Afrique du Sud, elle, perd juste 0,2%.
« La baisse des prix du pétrole et des produits de base expliquent la révision à la baisse des perspectives de croissance pour l’Afrique subsaharienne, et notamment les perspectives plus moroses pour le Nigéria et l’Afrique du Sud », lit-on dans le communiqué de l’institution internationale.
Rappelons que le FMI a révisé ses perspectives économiques globales pour le continent africain, dans un contexte pourtant marqué par la reprise de l’économie américaine et donc du dollar principale monnaie de réserves de change pour ces pays.