« C’est pour moi un sacerdoce, une mission à accomplir »
A 24 heures de l’arrêté définitif des candidatures retenues pour la présidence de la BAD, Bdoumra Kordjé, plus que jamais candidat, nous livre ses impressions. Dans cette interview exclusive, l’actuel ministre tchadien des Finances et du Budget, étale sa vision du devenir de la Banque Africaine du Développement, une institution qu’il connaît bien pour y avoir officié 29 ans durant dont 16 ans à des postes de direction et, notamment, à la vice présidence. Avant d’occuper ses fonctions actuelles, M. Kordjé a été Secrétaire Général de la Présidence de la République et, avant cela, ministre du Plan, de l’Economie et de la Coopération Internationale. C’est donc un haut cadre combinant l’expérience internationale des grandes institutions et le quotidien d’un haut commis d’Etat qui se présente à la présidence de l’institution financière panafricaine.
Durant l’année 2014, Bedoumra Kordjé a été Président du Conseil d’Administration de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) et Président du Comité Ministériel de l’Union Monétaire de l’Afrique Centrale (UMAC). En octobre 2014, il a été élu Président du Conseil des Gouverneurs du Fonds Monétaire International (FMI) et de la Banque mondiale pendant les Assemblées Annuelles de ces deux Institutions à Washington. « J’ai acquis une longue expérience en matière de leadership, de conduite de dialogue, de développement de partenariat bilatéral et multilatéral, de gestion stratégique axée sur les résultats, en tant que décideur public et à l’international. Durant cette longue carrière, j’ai développé des compétences dans tous les domaines des questions de développement (Economie, Finances, Management, etc.) ».
Père de famille et issu d’une famille de paysans croyants, M. Kordjé a vécu les problèmes d’emploi des jeunes, d’absence d’opportunités pour les femmes, de difficultés spécifiques des communautés rurales, des travailleurs pauvres et des urbains défavorisés. Ce sont ces défis qui ont fondé très tôt son engagement pour le développement du continent africain et sa passion pour servir l’Afrique.
Retrouver son interview à partir du 1er février dans le mensuel Financial Afrik