L’attaque sanglante du musée Bardoo, ce 18 mars, en plein coeur de Tunis, porte la signature sanglante de l’Etat Islmatique et de ses franchises.
Comme c’est le cas en ce moment en Irak, on a voulu s’attaquer aux œuvres pré-islamiques et porter un grand coup à l’Occident et à ses soutiens. Le procédé utilisé rappelle l’attaque du journal Charlie Hebdo. A chaque fois, c’est l’arme de la terreur (klachnikov) qui fauche d’innocentes vies.
A Tunis, il fallait définitivement étouffer ce printemps arabe qui menace d’éclore. Pays sorti vainqueur d’un pronostic vital qui menaçait de le jeter dans les bras des fondamentalistes, le pays du jasmin a choisi le camp de la liberté et de la démocratie dans une démarche constitutionelle sans précédent qui aura duré trois ans.
L’attaque terroriste porte un coup dur au secteur touristique qui emploie 12% de la population active et génére 7% du PIB.