Le Conseil d’administration du Centre africain du riz (AFRICARICE) a autorisé le Dr Harold Roy- Macauley, son nouveau directeur général, à entamer le processus de retour du siège à Abidjan.
Délocalisé en 2004 à Cotonou, au Bénin, en raison de la crise que traversait le pays, l’institution a affirmé, dans un communiqué, avoir pris la décision «suite à des mois de discussions avec le gouvernement de Côte d’Ivoire, un suivi étroit de la situation sécuritaire du pays et une analyse à moyen terme des implications financières et programmatiques du déménagement».
Se félicitant par la même occasion de la mise à disposition d’un bâtiment devant abriter le siège «généreusement offert» par le gouvernement ivoirien qui s’est engagé, par ailleurs, à financer une partie des dépenses de transfert.
En outre, le centre de recherche bénéficiera de privilèges et immunités accordés, «nécessaires pour fonctionner efficacement».
La réhabilitation et le développement des 700 hectares de la station de recherche de M’Bé, près de Bouaké, au centre du pays, «qui a été maintenue par une petite équipe» notamment pour la production de semences, feront partie des principaux chantiers qui accompagneront ce retour dont la première vague concerne l’administration centrale pour la période de septembre 2015.
A noter que de nouveaux membres dont le Dr Comlan Atsu Agbobli du Togo et le Dr Séraphin Kati-Coulibaly de la Côte d’Ivoire, font leur entrée au Conseil d’administration.
Anciennement Association pour le développement de la riziculture en Afrique de l’Ouest (ADRAO), AFRICARICE a pour mission la réduction de la pauvreté et la sécurité alimentaire en Afrique par le biais d’activités de recherche, de développement et de partenariats visant à accroître la productivité et la rentabilité du secteur rizicole de manière à assurer la durabilité de l’environnement de production. À ce jour, il compte 24 pays membres couvrant toutes les régions du continent.