Par Ismaël Abdoul Diop
Le paiement électronique via la crypto-monnaie virtuelle bitcoin trouve de plus en plus d’adeptes aux États-Unis, en Europe et au Japon. Par contre, en Afrique ce n’est pas dans le domaine du paiement que le bitcoin aura du succès mais plutôt dans le transfert d’argent. Si certains l’ont compris, les opérateurs traditionnels, eux, semblent tétanisés par les enjeux.
On les appelle Beam, BitPesa and BitX, ces startups africaines spécialisées dans la technologie voient une opportunité de faire du bitcoin le moyen le plus rapide, le moins cher de faire du transfert d’argent au grand bonheur de la diaspora africaine.
Avec plus de 30 millions d’africains vivant en dehors du continent et 60 milliards de dollars transférés par an (chiffres, en progression continue, de la Commission des Nations Unies pour l’Afrique), le potentiel est énorme.
Les deux leaders (Western Union et Moneygram) du transfert qui se partagent 50% des parts de marché devront adapter leurs offres.
Contrairement à ces opérateurs traditionnels, les pépites africaines prélèvent une commission minime (3 points de base) pour chaque transaction.
Le patron de la plateforme africaine d’échange de bitcoin, BitX, Timothy Stranex attire surtout l’attention sur la fluctuation des monnaies africaines et l’opportunité que présente le bitcoin en tant que monnaie d’échange pour le transfert d’argent.
Nikunj Handa, PDG de la société ghanéenne Beam soutient que le bitcoin pourra perturber le marché des transferts s’il y a une adoption généralisée par les marchands et la masse et cela passe nécessairement par une campagne de communication.
En attendant les géants de l’industrie du transfert d’argent ont de beaux jours devant eux.
2 commentaires
Très intéressant votre article, aussi l’Afrique de l’ouest francophone se met dans la danse du bitcoin, avec une plateforme d’échange du bitcoin en FCFA avec EALLIANCE AFRICA dont le siège est au Bénin.
Ok, le bitcoin,ne va pas se developper facilement en Afrique. Pourquoi ?
– D’abord, la monaie africaine est exposé a la destabilisation. Son échange et son impact sur les marchés mondiales, est insignifiant et pour la plupart des monaies africains , leurs valeurs en train de se perdre !
– Le G5 Sahel se prepare pour faire tomber le franc CFA la seule monaie qui est consomer par plus de 10 pays. Et Emmanuel Macron est le principal tueur de CFA parce que il a na pas suivi le pas de ses predécesseurs . Il est venu a Bourkina au lieu d’aller au Sénegal !