«Les questions institutionnelles, juridiques, organisationnelles, le plan quinquenal 2011/2015 (en cours d’achèvement), le plan 2015/2020 et les mobilisation des ressources financières pour la réalisation d’une douzaine de projets» constituent le plat de résistance des assises de la 3é conférence des chefs d’états et de gouvernements des pays ayant créé l’Agence Panafricaine de la Grande Muraille Verte (APGMV), qui se tiennent ce lundi à Nouakchott.
En plus du chef de l’Etat mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, ces travaux se déroulent en présence du président du Sénégal, Macky Sall, du Mali, Ibrahima Boubacar Keita, du Burkina Faso, Michel Kafando, du Tchad Idriss Déby et du Soudan, Omar El Béchir, ainsi que plusieurs autres responsables gouvernementaux des différents pays membres.
Au programme de cette session statutaire « des questions institutionnelles, juridiques, organisationnelle, le plan quadriennal (2011/2015) en cours d’achèvement, un plan quinquennal 2015/2020 et la mobilisation des ressources pour la réalisation d’une douzaine de projets relatifs « au reboisement, à l’agriculture, à l’agroforesterie, au pastoralisme et à la foresterie ».
La volonté politique de réalisation d’une Grande Muraille Verte de Dakar à Djibouti est justifiée par plusieurs décennies de sécheresse dans l’espace saharo sahélien entraînant « une détérioration environnementale avec de graves impacts économiques, sociaux et démographiques.
Il s’agit en particulier de la dégradation des ressources naturelles, des systèmes agricoles et pastoraux, de la chute de la productivité, la raréfaction des ressources en eau, la perte de la diversité biologique et une forte compétition des parties prenantes sur les rares ressources naturelles ».
Cette situation est également à l’origine d’un mouvement migratoire difficile à réguler de la part de populations à la recherche d’un environnement moins hostile.
Ainsi, dans un discours prononcé à l’occasion de la cérémonie d’ouverture, le président Mohamed Ould Abdel a mis en avant « le bien fondé de l’idée de création de la Grande Muraille Verte » qui répond « à l’aggravation des défis environnementaux en général, et à l’acuité du changement climatique.
D’où la pertinence de la mise en place de l’Agence Panafricaine de la Grande Muraille Verte (APGMV), dont la communauté internationale dans ses diverses expressions, semble avoir pris la mesure de la dimension stratégique et de l’apport ».
Les pays ayant créé l’Agence Panafricaine de la Grande Muraille Verte (APGMV) sont le Sénégal, la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger, le Nigeria, le Tchad, le Soudan, l’Ethiopie, l’Erythrée et Djibouti.
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