L’information reste la ressource rare des jeunes entrepreneurs qui se lancent. C’était le menu principal de la dixième rencontre des entrepreneurs tenus le 30 juillet à Dakar.
Le rendez -vous des entrepreneurs a évoqué divers sujets dont l’information, denrée de base de l’entrepreneur, mais aussi la communication comme élément constitutive de la valeur d’un actif.
La valorisation des petites entreprises au moment de leur cession à un fonds de capital investissement reste un problème à part entière. Les montants sont rarement divulgués et, en l’absence de valeur de référence, le marché se réduit à des négociations de gré à gré où l’arbitraire peut l’emporter sur le rationnel.
Soulevée par Yann Le Beux, catalyseur de business au CTIC (Centre incubateur des TIC) de Dakar, la question a fait l’objet d’un débat technique intense lors du 10e rendez-vous des entreprises organisé le 30 juillet à l’hôtel d’affaires Fleur de Lys, dans le quartier chic des Almadies.
«Faudrait-il en l’absence des valeurs de référence, faire confiance à la méthode des cash flow futurs ?» Ce n’est pas ce qu’en pense Marc André Ledoux, entrepreneur social, pour qui la valeur de l’entreprise repose aussi sur l’investissement social et le temps de travail consacré. Du reste, cette dixième rencontre des entrepreneurs clôt une première saison riche qui a permis d’appréhender le potentiel sénégalais de création des entreprises.
La variété des profils et des projets portés par des entrepreneurs au Sénégal appelle à une véritable stratégique publique d’accompagnement et de soutien des jeunes posés. A côté du financement, l’encadrement et l’information sont les deux problèmes principaux rencontrés par les entrepreneurs dakarois. C’est d’ailleurs la raison du lancement de cette Rencontre des entrepreneurs par Marjolaine Blanc et Rivolala Ratsimandresy qui ont mis en place un véritable réseau physique de networking.