70 millions d’euros, soit près de 46 milliards de francs CFA. C’est le premier décaissement dont bénéficie la Côte d’Ivoire dans le cadre du deuxième Contrat désendettement développement (C2D) piloté par l’AFD, l’Agence française de développement.
Le financement a fait l’objet d’une signature de convention en fin de semaine en présence du premier ministre ivoirien, Kablan Duncan, de l’ambassadeur français, Georges Serre, et de d’Olivier Pannetier, directeur adjoint de l’AFD.
Cette première phase va concerner différents projets dont l’achèvement du pont de Béoumi, au centre du pays, l’appui aux structures sanitaires et le financement de projets dans le secteur agricole.
Considéré par le Premier ministre ivoirien comme un «puissant outil d’appui au développement», le C2D est un mécanisme d’annulation des créances françaises dans le cadre des Aides publiques au développement (APD) en accompagnement du programme PPTE ; les pays débiteurs bénéficient d’une rétrocession de la dette remboursée sous forme de subventions pour financer des programmes de lutte contre la pauvreté.
Le deuxième C2D, dont l’accord a été obtenu le 3 décembre dernier, porte sur un montant global de 738 milliards de francs. Il fait suite au premier C2D lancé en décembre 2012 pour une valeur de 413 milliards de francs et dont le portefeuille est quasiment épuisé.