La CEEAC (Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale), l’organisation sous régionale dédiée à l’intégration des économies de la zone, est en panne.
Principale cause : « le non versement des contributions et le non-respect des engagements des différents Etats membres à liquider leurs arriérés » a-t-on appris d’un communiqué de l’institution l’issue d’une réunion à Libreville des ambassadeurs des pays membres.
Sur les 10 Etats que compte l’organisation, seuls trois (Congo, Gabon, Tchad) sont à jour de leurs cotisation alors que l’institution cumule des arriérés de cotisation de 31 milliards de francs CFA en 2014 (en hausse de 164% par rapport à 2009) poursuit le communiqué.
Avec comme revers «l’arrêt total ou partiel des projets et programmes, la menace de non-paiement des salaires du personnel etc. », voire la fermeture de l’institution, prévient le secrétariat général dirigé par Ahmad Allam-Mi.
Une situation à contre-courant du regroupement, en juin dernier des trois organisations économiques sous régionales de toutes la partie orientale (COMESA, EAC et SADC) pour la création d’un vaste marché commun de 625 millions d’habitants allant du Caire à Durban.
Créée en octobre 1983, la CEEAC regroupe l’Angola, le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo (Brazzaville), le Gabon, La Guinée Equatoriale, la RD Congo, le Rwanda, le Tchad et Sao Tome & Principe.