Les spécialistes et professionnels de la logistique et du transport maritime, se réunissent à Casablanca, ces 16 et 17 septembre, pour la seconde conférence mondiale Port Finance International. Occasion pour les experts, de faire le point sur les avancées du Maroc en la matière.
Le secteur portuaire marocain assure à lui seul 98% des échanges du pays avec l’extérieur, ce qui représente 100 millions de tonnes par an. Dans son allocation d’ouverture, la Directrice Générale de l’ANP (Agence Nationale des ports), Nadia Laraki, a saluée l’importance accordé par le Royaume au secteur portuaire, et la croissance significative de celui ci. Elle affime que « le Maroc a misé sur l’alignement de l’organisation de son secteur portuaire sur les meilleures pratiques internationales, en faisant évoluer son mode de gouvernance et améliorer le système de gestion et d’exploitation des ports marocains, à travers l’émergence d’une nouvelle dynamique de PPP (partenariat public-privé) dans la réalisation des projets portuaires. »
Le Maroc a mis en place un model de gouvernance basé sur la reconfiguration des places portuaires nationales et l’amélioration de leur compétitivité, notamment le port de Tanger Med. Ceci, lui a permis de se hisser à la 16e place sur le plan mondial et à la première place sur le continent africain en termes de connectivité maritime, selon le dernier classement de la CNUCED (organe des nations unies chargé du commerce international). Le Maroc a connu un bon impressionnant, puisqu’en 2007 il n’était qu’à la 84e place.
D’ici 2030, le Royaume entend disposer de ports performants, notamment avec la création de cinq nouveaux ports: Nador West Med, Kénitra Atlantique, Safi Atlantique, Dakhla, et ldle nouveau port énergétique de Jorf Lasfar.