La Banque africaine de développement a approuvé, le 21 octobre, un décaissement de 70,61 millions d’euros en faveur du projet du Parc technologique numérique du Sénégal, un appendice du Plan Sénégal Emergent, apprend-t-on d’un communiqué de la banque panafricaine.
L’institution entend ainsi « contribuer à promouvoir le Sénégal comme centre d’excellence des technologies de l’information et de la communication (TIC) », un pays où le secteur constitue déjà un pôle de dynamisme économique.
Présenté comme « un projet clé pour la croissance économique du pays et pour sa compétitivité au niveau mondial », le Parc va notamment contribuer à diversifier l’économie vers les affaires axées sur les technologies, soutenir la recherche universitaire et simplifier la fourniture de services aux citoyens du Sénégal et surtout constituer « un point de convergence pour le développement de grappes de TIC en Afrique de l’Ouest francophone ».
Signe de l’intérêt manifeste pour le projet prévu pour démarrer début 2016, une vingtaine d’entreprises, dont le groupe français Atos et d’importants opérateurs locaux comme Tigo Sénégal et Solution Informatique Durable (SOLID), ont indiqué qu’elles seraient intéressées à se relocaliser dans le Parc s’il était doté d’une solide base informatique leur permettant de fournir leurs produits et services.
« S’il veut réaliser son ambition de devenir une économie émergente à l’horizon 2035, le Sénégal doit accélérer sa croissance en l’axant davantage sur les TIC » conseille le principal bailleur de fonds du continent qui compte apporter un appui technique grâce à une expertise acquise sur des projets similaires au Lesotho, au Cap-Vert et au Rwanda.
A terme, le projet, une fois opérationnel au premier trimestre 2017 selon les projections, devrait engendrer 35 000 emplois directs et 105 000 emplois indirects d’ici à 2025.