La Directrice Générale du FMI, Christine Lagarde soutient que la finance islamique peut devenir un facteur de stabilité grâce aux notions de partage du risque et d’échange basés sur des actifs tangibles. Le FMI, entend s’impliquer davantage dans le développement de la finance islamique avec une plus grande surveillance bilatérale et aide analytique.
« La finance islamique peut en principe devenir un facteur de stabilité financière, car le partage du risque réduit le ratio d’endettement et les échanges sont adossés à des actifs tangibles, donc entièrement garantis » a-t-elle déclaré lors d’une conférence organisée par le FMI et la Banque centrale du Koweit, ce 11 septembre.
Toutefois, pour mettre toutes les chances de son côté, la finance islamique se doit d’accroître sa clientèle, d’uniformiser les normes et d’améliorer le cadre réglementaire qui fait défaut.
La finance islamique interdit la spéculation et l’intérêt, les transactions concernant les produits financiers à haut risque, ceux considérés comme illicites comme les jeux de hasard notamment, et les ventes à découvert.
Bandiaré NDOYE