Le constructeur français Renault peut se frotter les mains en Algérie. Un an après avoir investi 50 millions d’euros dans son usine d’Oran, la deuxième ville algérienne, Renault enregistre 71 415 véhicules neufs vendus, soit autant que les ventes réalisées en Italie sur la même période.
Une performance qui fait passer la marque au losange à « 33,6% de parts de marché sur les dix premiers mois de 2015, contre 26,2% à la même période en 2014 », a confié le 13 novembre dernier Guillaume Josselin, le PDG de Renault Algérie, à BFM Business.
Renault fait désormais presque aussi bien en Algérie qu’au Maroc, où il contrôle également plus du tiers du marché des voitures neuves. Mais relativement mieux qu’en France où le constructeur détient 19,4% du marché (24,9% si l’on ajoute les ventres de Dacia).
L’emblème de ce succès est la Renault Symbol. L’engin, dérivé de la Clio II et assemblé à Oran, est en passe de devenir en un an la citadine préférée des Algériens, arrivant en seconde position derrière la Dacia Logan.
Avec 500 employés, l’usine attire de plus en plus de sous-traitants. En plus de Joktal, le fournisseur de pièces d’injection plastique, Matur, Sirel et Satel ont annoncé leur arrivée. Par ailleurs, selon la presse algérienne, l’autre constructeur français, Peugeot, prépare activement son implantation.