Les négociateurs réunis au Bourget (Paris) ont remis, samedi 5 décembre, une ébauche de l’accord mondial censé limiter le réchauffement climatique. Long de 21 pages (contre 55 au début des négociations), Le texte a été transmis à la présidence française de la COP21, après son adoption par les représentants de 195 pays.
-S’il est raccourci, le texte des négociateurs contient tout de même 939 crochets, c’est-à-dire autant de phrases ou expressions sur lesquelles les négociateurs ne sont pas parvenus à tomber d’accord.
-Huit banques multilatérales de développement (BMD) ont publié, ce 3 décembre 2015, une déclaration conjointe où elles disent leur volonté d’intensifier leurs efforts en vue de réduire les émissions dues aux moyens de transport, soulignant la nécessité de décupler les actions en faveur de la résilience au changement climatique dans le secteur des transports. Celui-ci concentre 60 % environ de la consommation mondiale de pétrole et 27 % de toute l’énergie utilisée, et il est à l’origine de 23 % des émissions de CO2liées à la production d’énergie.
-Dans leur déclaration conjointe, la Banque africaine de développement (BAD), la Banque asiatique de développement (BAsD), la Banque de développement de l’Amérique latine (CAF), la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), la Banque européenne d’investissement (BEI), la Banque interaméricaine de développement (BID), la Banque islamique de développement (BIsD) et la Banque mondiale (BM) se sont engagées à intensifier leurs efforts dans plusieurs domaines.
-A propos des PMA. Giza Gaspar-Martins, président du Comité des pays les moins avancés (PMA) et directeur du département du changement climatique, au ministère de l’environnement de l’Angola, estime sur la base d’une recherche menée par l’IIED que la mise en œuvre des quotas fixés au niveau national (INDCs) dans les plans climatiques pour l’après-2020 de 48 PMA, coûtera 93,7 milliards de dollars.
-La Guinée a exprimé sa volonté d’intégrer l’Agence panafricaine de la grande muraille verte (APGMV) à la Conférence mondiale du climat, Paris 2015.