En cette fin d’année 2015, l’équipe de l’agence Ecofin a sélectionné les 5 événements de 2015 les plus importants pour les économies africaines.
L’Afrique, première victime du terrorisme
Boko Haram, Al Qaida, Daesh, Sebbab ont semé la terreur sur le continent africain. Cela a eu des effets néfastes sur les économies du continent qui sont encore vulnérables.
Les accords de Paris
La voie de l’Afrique a été bien écoutée lors de la conférence internationale sur le climat à Paris par les 195 pays qui se sont engagés à limiter le réchauffement climatique en dessous de 2° C. En outre, les 100 milliards par an qui seront débloqués dès 2020 pour le financement de cet objectif seront revus à la hausse au plus tard en 2025. En fait, l’Afrique souffre le plus des changements climatiques alors qu’elle produit moyen d’effet de serre.
26 pays signent un accord de libres échanges
Un traité de libre échange instaurant un marché commun du Caire au Cap a été signé le 10 juin à Charm El Cheikh par 26 pays africains. Cet accord représente 625 millions d’habitants et plus de 1000 milliards de dollars de PIB.
L’Afrique voit des énergies renouvelables un formidable espoir.
L’avancée de la technologie en Afrique est entrain de changer la donne. Des mini-centrales apportent l’électricité dans les zones les plus reculées et, avec elle, l’accès à l’eau potable, la conservation des récoltes, l’éclairage des rues et des lieux communautaires. Pour quelques dizaines de dollars, les kits solaires éclairent les maisons, connectent les familles et permettent aux enfants d’étudier. Grâce aux EnR, le monde rural africain se développe à la vitesse de la lumière. L’Afrique n’avait pas connu d’investissement aussi rentable, ni de bouleversement aussi profond depuis l’arrivée du téléphone cellulaire.
L’élection de Muhammadu Buhari et la chute des cours du pétrole
Beaucoup d’observateurs prédisaient une élection présidentielle mouvementée au Nigeria, élection qui s’était finalement bien déroulée. Muhammadu Buhari a été élu le 31 mars président du Nigeria en dépit des menaces de Boko Haram.
En 2015, le prix du pétrole a drastiquement chuté atteignant 40 de dollars le baril. Il y’a aussi le fer qui a reculé de plus de 40% depuis janvier 2015. Le nickel, le cuivre, le zinc ou encore l’étain qui ont cédé au moins 25% de leur valeur. L’indice Bloomberg Commodity n’avait pas enregistré de telles chutes depuis 16 ans. Les grandes compagnies voient leurs valeurs boursières s’effondrer. BHP Billiton, Rio Tinto, Glencore se restructurent à la hâte pendant que de nombreux pays africains exportateurs revoient à la baisse leurs budgets pour les années à venir.