Ecoslops, entreprise technologique innovante recyclant les résidus pétroliers issus du transport maritime (slops et sludge) en carburant marin et bitume léger, annonce avoir obtenu un accord de principe du port d’Abidjan pour l’attribution d’un terrain en vue d’y construire une unité industrielle.
L’entreprise précise, dans son communiqué publié ce 6 janvier, que l’accord porte sur un espace de 5 hectares dans la zone portuaire. Un engagement qui va lui permettre de démarrer toutes les études financières et techniques relatives à l’implantation d’une unité de recyclage.
« Cet accord avec le port d’Abidjan (…) assied l’ambition d’ECOSLOPS, annoncée lors de son introduction en Bourse, d’avoir trois nouveaux projets signés d’ici 2017. Les autorités ivoiriennes et le Port Autonome d’Abidjan se sont montrés intéressés par notre savoir-faire depuis le départ et, grâce à l’importance et à la dynamique du port, cette implantation est la meilleure porte d’entrée sur la côte ouest de l’Afrique », a déclaré Vincent Favier, directeur général d’ECOSLOPS, qui entend s’associer à des partenaires locaux, industriels et financiers.
Ce projet en Côte d’Ivoire s’inscrit dans la foulée de la mise en service, fin 2014, d’une première installation industrielle au port de Sinès, le premier port commercial du Portugal, qui recycle plus de 98% des résidus pétroliers collectés avec une capacité de production de plus de 25 000 tonnes de carburant recyclé.
Il faut noter que ce sont chaque année selon Ecoslops près de 100 millions de tonnes de résidus pétroliers qui sont produits par les navires. Des polluants qui, suivant la convention Marpol, ne doivent pas être rejetés en mer mais collectés et traités.