Le nouveau président de la Banque Africaine de Développement (BAD), Akinwimi Adesina, vient de décider de se séparer de 5 hauts cadres de l’institution.
Dans une lettre adressée ce vendredi 15 janvier 16 aux administrateurs et dont Financial Afrik a copie, M.Adesina informe de sa décision prise de «renouveler l’équipe de direction de la banque».
À cet égard, écrit-il, les membres suivants de la haute direction cesseront leurs activités à la Banque, à compter du 1er février 2016.
-Aly Abou-Sabaa, Vice-président, Opérations sectorielles ;
-Solomon Asamoah, Vice-président, Infrastructure, secteur privé et intégration régionale ;
-Cecilia Akintomide, Secrétaire générale et Vice-présidente ;
-Kalidou Gadio, Conseiller juridique général et Directeur, Services juridiques ;
-Joel Kibazo, Directeur de la communication et des relations extérieures.
La lettre se termine par les habituelles formules de politesse:«Je voudrais tous les remercier pour leurs bons et loyaux services ainsi que pour leur contribution au travail de la Banque. J’ai apprécié leur collaboration et leur contribution à la mission de la Banque durant quatre mois depuis ma prise de fonction en qualité de Président.».
A noter que trois des cinq cadres limogés pourront se consoler d’avoir eu les éloges de M. Adesina en ces termes: « La Banque est très reconnaissante pour leurs services méritoires, en particulier M. Gadio, M. Abou-Saaba et Mme Akintomide, qui sont au service de notre institution depuis 26 ans, 23 ans et 18 ans, respectivement.».
D’autres décisions sont à venir selon nos informations. C’est clair, à la BAD, la tremblote a commencé.
Un commentaire
L’Afrique ne doit pas croire les dires, elle doit ressentir l’amélioration, l’Afrique a une âme, ses intestins grouillent de bonnes et de mauvaises embrouilles. Eh oui, il existait un certain Gadio, un juris-imprudent qui a brisé pas mal de Cabinets et d’entreprises Africaines. Sa mise a l’écart avec des satisfescits n’est pas louable, il restera un bourreau a la solde de certains fonctionnaires qui ont répandu le mal au niveau de cette Banque. Les étendards de cette dernière avait promis de l’espoir et des lendemains meilleurs pour cette population d’Afrique, pour ses petites organisations qui espéraient tellement s’épanouir, et naviguer dans des eaux pures sans cacher le mal que certaines personnes envenimaient et rendaient malsains.