Le désengagement des investisseurs des marchés émergents va se poursuivre au cours de l’année, conclu une étude de l’Institut of International Finance (IIF) qui a porté sur une trentaine d’économies émergentes.
De 735 milliards de dollars 2015, en forte hausse par rapport à 2014, les sorties nettes de capital vont se poursuivre avec une saignée de 448 milliards de dollars au terme de l’année, révèle l’institut basé à Washington, aux Etats-Unis.
Le ralentissement économique, l’endettement élevé des entreprises en devises étrangères, la faiblesse des politiques économiques et le creusement des déficits courants sont présentés par l’étude comme les principaux facteurs qui alimentent les craintes des investisseurs.
« Le vieillissement prématuré des marchés émergents pourrait continuer de peser sur les perspectives de croissance, et la volatilité des marchés début 2016 a pesé sur l’appétit pour le
Risque », a souligné Hung Tran, directeur exécutif de l’IIF cité par Reuters.
La Chine, pays qui a enregistré l’essentiel des sorties nettes en 2015 avec 676 milliards de dollars, ainsi que la Turquie, le Brésil et l’Afrique du sud sont considérés comme faisant partie du lot des pays les plus vulnérables. Cependant le Mexique et l’Inde pourraient tirer leurs épingles du jeu, note également l’IIF cité par Reuters.