L’Etat camerounais a décidé, dans la loi de finances 2016, de réinstaurer un droit de douane de 5% sur l’importation du riz. Ceci permettra de d’encourager la production pour ravitailler le marché intérieur.
Toutefois, les prix de la denrée ne devraient pas connaitre de hausse selon le ministre du commerce Luc Magloire Mbarga Atangana, en synergie avec les opérateurs économiques des filières de production et de distribution des produits de consommation de masse. De nombreuses concertations se sont faites entre l’Etat et les acteurs du secteur pour éviter les spéculations qui peuvent faire grimper les prix.
« Il s’agit d’une spéculation verbale, parce que nous connaissons les stocks disponibles et le civisme des opérateurs de la filière. Il faut donc combattre cette spéculation verbale car malgré le changement, en l’état, pas besoin d’augmenter le prix du riz », assure le ministre du commerce.
Les besoins en riz au Cameroun tournent autour de 450 000 tonnes l’an. La production locale n’y contribue même pas de moitié, soit un peu plus de 200 000 tonnes l’an.