Le pétrole continue sa dégringolade entamée depuis la mi-2014. La Banque mondiale vient de rabaisser, le 26 janvier, sa prévision du prix moyen de l’or noir sur l’ensemble de l’année 2016, à 37 dollars le baril. L’institution revoit ainsi sa prévision, alors qu’elle tablait sut sur 51 dollars en octobre 2015.
Selon le rapport de l’institution sur les matières premières, la révision à la baisse s’explique par une surabondance de l’offre par rapport à la demande, marquée par « une reprise plus rapide que prévu des exportations pétrolières iraniennes et une meilleure tenue de la production américaine grâce à des réductions de coût et des gains d’efficacité ».
Par contre, en face l’on constate une faiblesse de la demande, résultat d’un hiver particulièrement doux dans l’hémisphère Nord et de faibles projections de croissance dans les grandes économies émergentes.
Le tableau devrait davantage s’assombrir vu que la Banque mondiale s’attend à une nouvelle chute de 27% en moyenne du prix du pétrole cette année, alors que celui-ci a déjà plongé de 47% en 2015. L’institution espère tout de même un léger rebond en 2017.
S’agissant des matières premières non-énergétiques, les experts annoncent une baisse moyenne des cours de 3,7%. Cette baisse sera notamment plus marquée pour les métaux précieux (-8,0%) et les céréales (-3,4%).