Dans une publication datée du 26 janvier 2016, l’assureur crédit Coface place 5 pays africains sous surveillance négative.
L’Algérie a vu sa note rétrogradée à cause de son économie trop dépendante des hydrocarbures. Sa note se situe ainsi à « B » après « A4 », assortie d’une surveillance négative. L’Afrique du Sud passe, elle aussi, de «A4» assortie d’une surveillance négative à «B», en raison d’une croissance en berne et des tensions sociales croissantes.
A cause de la faiblesse du prix du brut, l’évaluation du Gabon est passée de «B» assortie d’une surveillance négative à «C». Le Gabon partage ainsi son sort avec la Tanzanie qui fait les frais de l’instabilité de son climat politique et la dépréciation du shilling.
Enfin, Madagascar, dont la croissance est contrainte par des incertitudes politiques, a été déclassé de «C» assortie d’une surveillance négative à «D».
D’autres pays comme la Namibie et la Zambie ont également reçu consécutivement des notes de «A 3» et de «C». Elles sont mises sous surveillance négative, en raison, notamment de la chute des cours des matières premières.
Le seul pays africain dont le profil de risque s’est amélioré est la Côte d’Ivoire, dont la note («C») a été placée sous surveillance positive. La locomotive de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) profite notamment du retour des investisseurs avec la stabilisation politique du pays.
Pour déterminer une évaluation, Coface combine les perspectives économiques, politiques et financières du pays, l’expérience de paiement de Coface et l’environnement des affaires du pays.