Voici le premier test politique à l’endroit du président de la BAD, Akinwimi Adesina et de son comité des directeurs exécutifs.
Son pays, le Nigeria, chercherait un prêt de 3,5 milliards de dollars auprès du guichet central de l’institution panafricaine et de la Banque Mondiale. En tout, la première économie africaine sollicitera 8,6 milliards de dollars auprès de diverses institutions.
Il s’agit de concours financiers vitaux pour le président Mohamed Bouhari lequel assiste depuis ses prises de fonction dans le premier trimestre 2015 à une dégringolade du cours du baril de pétrole. Une partie de l’emprunt viendrait financer un déficit record de 2.200 milliards de nairas (10 milliards d’euros) dans son budget 2016, ont déclaré des responsables.
Pour sa part, la Banque africaine de développement (BAD) a déclaré, dans un communiqué, que des discussions portant sur un prêt d’un milliard de dollars “en appui budgétaire” étaient en cours.
“La proposition (…) sera soumise au comité des directeurs exécutifs de la Banque mondiale plus tard cette année”, a-t-il ajouté dans un communiqué.