Le 13 février 2016, le chef de l’Etat tchadien a nommé un nouveau premier ministre. Pahimi Padacké Albert remplace Kalzebé Pahimi Deubet, qui, après deux ans passées à la tête du gouvernement, a présenté sa démission au Président de la république.
D’après les avis des observateurs, cette nomination à une connotation beaucoup plus politique au vu de l’environnement électoral que traverse le Tchad. En nommant un nouveau premier ministre, en la personne de Mr Albert, le président Deby, se dote d’une force politique extraordinaire pour faire face à ses adversaires politiques pendant les élections d’avril prochain.
Lors de sa prise de fonction hier, Pahimi Padacké Albert, a tenu à saluer les efforts fournis par son prédécesseur à la tête du gouvernement tchadien dans un contexte économique très particulier. Il ne doit, en principe, pas tarder à composer son gouvernement et les défis auxquels il fera face sont nombreux vu le contexte économique, politique et social actuel qui se passe au Tchad.
Sur le plan économique, le nouveau premier aura du travail énorme à faire. A cet effet il devrait faire face à plusieurs défis : la crise de l’emploi qui secoue l’opinion tchadienne depuis le début de l’année. A coté de celle-ci se trouve également la question des salaires des fonctionnaires, qui, notent via des groupements syndicaux, qu’il ne serait désormais, plus acceptable d’admettre de retards criards dans le paiement de salaires, malgré les conséquences de la chute du prix de pétrole sur l’économie tchadienne.
Par Abakar Hamat