C’est un projet majeur pour la Côte d’Ivoire et la sous-région s’est exclamé le président ivoirien Alassane Ouattara, à l’inauguration de la nouvelle installation de la centrale thermique de la compagnie ivoirienne de production électrique (CIPREL), ce 17 février.
L’entreprise, filiale du groupe français Eranove, finalise ainsi la phase IV de son extension entamée depuis 2013. 340 millions d’euros, 223 milliards FCFA, ont ainsi injectés pour accroitre la production de 234 mégawatt (MW), portant son offre à 554 MW. Cela, par le biais du système dit du « cycle combiné », à la fois économique et écologique. Une technologie qui permet de d’accroître significativement l’offre énergétique de la centrale sans entraîner de consommation supplémentaire de combustible, par l’installation d’une turbine à vapeur qui fonctionne avec la chaleur de turbines à gaz en activité, à travers des récupérateurs de chaleur.
«Avec cette proportion en énergies renouvelables, nous avons amorcé notre transition énergétique », s’est réjouis, pour sa part Adama Toungara, ministre du Pétrole et de l’Energie. L’enjeu pour le pays est de doubler la capacité locale à 4 000 MW d’ici 2020 et passer à 6 000 MW dès 2030, a-t-il signifié.
Rappelons que la CIPREL, présente en Côte d’Ivoire depuis 1994, utilise le gaz naturel extrait au large des côtes ivoiriennes comme combustible pour ses turbines à gaz. L’électricité générée est vendue à la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), le concessionnaire du service public.
Le Côte d’Ivoire fournit le Ghana, le Mali et le Burkina Faso en électricité, grâce à un réseau sous régionale d’interconnexion électrique.