L’organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) a besoin d’un financement d’environ 4 milliards pour une nouvelle impulsion de ses programmes. La structure compte saisir l’opportunité que lui offre le nouveau contexte de financement international pour lever des fonds.
Le haut commissaire de l’OMVS, Kabine Korama, a affirmé cette volonté en marge de la 68e session ordinaire du conseil des ministres de l’OMVS, tenue à Conakry les 15 et 16 janvier derniers.
« Mobiliser une telle enveloppe demande un immense effort de connectivité, de suivi et de réactivité » a déclaré M. Korama qui ajoute que cette organisation régionale va adopter des stratégies adéquates afin de mobiliser les capitaux nécessaires.
En effet, durant la session, le conseil a pu approuver les programmes d’activités et les budgets des différentes structures pour l’exercice de 2016. La question de la deuxième phase du programme de gestion intégrée des ressources en eau (PGIRE 2) a été aussi évoquée dans cette rencontre. Ce projet a réussi à mobiliser près de 240 millions de dollars sur la période 2014 à 2020.
L’OMVS se veut quand à la mobilisation de nouveau fonds pour actualiser ses programmes au niveau de la société de gestion du barrage de diama (SOGED) , de manantali (SOGEM) , de la navigabilité du fleuve Sénégal (SOGENAV) , de la société d’exploitation de manantali et de félou (SEMAF ) et surtout de la nouvelle création de la société de gestion des ouvrages du haut bassin guinéen du fleuve Sénégal (SOGEOH).
Pour rappel en novembre 2013, l’OMVS avait sollicité auprès de la banque islamique de développement (BID), un financement d’environ 517 millions de dollars pour la mise en œuvre d’un programme de navigation sur le fleuve Sénégal afin d’exploiter l’immense potentiel minier identifié entre le Sénégal, le Mali, la Mauritanie et la Guinée.
Par Ibrahima Dia