Nous allons reproduire en Côte d’Ivoire les recettes de notre succès en Tunisie
Auréolé de son statut de première marque de téléphone mobile en Tunisie, Evertek poursuit son expansion sur le continent africain avec l’étape abidjanaise. Un marché où le fabricant espère connaître à terme le même succès.
Qu’est-ce qui explique le choix de votre implantation en Côte d’Ivoire ?
Il y a plusieurs raisons à cela. D’abord une population jeune, ce qui est synonyme de l’existence de viviers pour tout ce qui est technologie mobile en particulier. Ensuite, et c’est très important, la récente décision du gouvernement ivoirien de réduire les taxes sur le matériel informatique et les appareils de téléphonie mobile. Il y a également les nombreuses visites effectuées entre la Tunisie et la Côte d’Ivoire ; j’étais en visite ici avec la Cepex (Centre de promotion des exportations de Tunisie, ndlr) il y a quelques années.
Comment définiriez-vous Evertek ?
Evertek est un produit africain, qui s’adapte au marché africain et, en général, qui n’est pas aussi cher que les autres marques de renommée internationale. Contrairement à d’autres produits, chinois notamment, qui existent en Afrique, nous, c’est une balance entre la qualité et le prix ; et c’est ce qui fait notre réussite en Tunisie, malgré une concurrence plus rude qu’ici avec toutes les marques.Nous avons pour nous et la qualité, et le prix.
Sur le marché ivoirien, comment comptez-vous vous imposer ?
Déjà nous avons a pris la décision d’ouvrir dans le principal centre commercial du pays, à Playce, pour deux raisons : être proche et à l’écoute des clients ivoiriens. Nous pensons que c’est le meilleur endroit aujourd’hui pour présenter nos produits, pour que les clients les touchent ; ce qui nous donnera l’opportunité d’expliquer les avantages de nos produits. Cela va aussi nous permettre de comprendre un peu plus les ivoiriens et d’adapter notre offre à leurs modes de vie, à leurs besoins.
L’avantage que nous avons, c’est que nous maîtrisons parfaitement tout le processus de fabrication de nos produits de sorte que nous pouvons aisément les façonner selon les besoins. Par exemple, avec les grandes marques, vous payer des téléphones qui sont bien souvent très chers avec des applications dont le client n’a pas besoin, et qu’il n’utilisera probablement jamais. Et en choisissant d’investir dans ce centre, notre objectif est : être à l’écouter et innover pour nos clients.
On imagine que la prochaine phase sera le déploiement de la marque dans le pays. Comment allez-vous aborder cette étape ?
Ici nous avons un showroom. L’objectif est de distribuer la marque sur tout le territoire ivoirien. En Tunisie, nous avons plus de mille points de vente et sommes présents dans tous les supermarchés ; et c’est exactement la même chose que nous allons reproduire ici, vu que les deux pays présentent beaucoup de similarités. Vous allez trouver nos produits dans de nombreux points de vente, dans tous les centres commerciaux du pays.
Cellcom est en plein développement sur le continent. Après la Côte d’Ivoire, quels sont les prochains pays ciblés ?
Aujourd’hui nous exportons au Maroc, au Mali, en Mauritanie. Nous sommes en négociation avec d’autres partenaires au Sénégal, au Cameroun et c’est du très court terme. Et d’autres pays sont envisagés.
Vos objectifs pour cette première année
Nous visons déjà 5% du marché dès la première année et comptons progressivement monter en puissance.