12 personnes dont quatre européens ont été tuées dans la première attaque terroriste que vit la Côte d’Ivoire. Dans son bref communiqué lu en début de soirée, le ministre ivoirien de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, évoque également « six terroristes neutralisés ».
Le communiqué a été diffusé peu avant que la paternité de ces attaques ne soit revendiquée par AQMI. Les opérations de ratissage sont en cours, a précisé le ministre, sans donner d’informations sur le nombre de blessés qui devrait être encore plus important.
En début d’après-midi ce dimanche, aux alentours de 12h30, des individus armés de fusils d’assaut de type kalachnikov, font irruption simultanément sur les plages de trois hôtels de la ville balnéaire de Grand-Bassam, tirant à bout portant sur les individus trouvés sur place.
Des témoins présents sur les lieux indiquent avoir entendus les assaillants s’écrier «Allah akbar».
Les plages de la ville touristique de Grand-Bassam, située à une quarantaine de kilomètre à l’est d’Abidjan, attirent chaque week-end des centaines voire des milliers d’Ivoiriens et d’européens.
Après les attaquent de Bamako et Ouagadougou, la Côte d’Ivoire s’attendait à être la prochaine cible du djihadisme qui essaiment la région ouest-africaines. Ce 13 mars est un point de repère qui va certainement bouleverser bien des habitudes dans le pays.