L’horreur qui s’est invitée dans l’après midi du dimanche 13 mars à Grand Bassam (40 km d’Abidjan) porte une signature: le djihadisme nihilisme.
L’attaque qui aurait duré une heure selon les témoins a fait 12 morts (bilan provisoire ) rappellant la tragédie de la plage de Sousse (Tunisie) en juin 2015. Comme dans le carnage du Radisson Blu à Bamako et dans la prise en otage du café Capucino à Ouagadougou, il s’agit d’une attaque menée par de groupes fondamentalistes ciblant les expatriés et les points névralgiques.
Dès le lendemain de la boucherie de Ouagadougou, les services de renseignement avaient expressément mis en garde la Côte d’Ivoire et le Sénégal comme prochaines cibles des djihadistes. Cette tragédie vient marquer la fin d’une certaine inscousiance des ivoiriens et des ressortissants de la CEDEAO (Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest) en général par rapport au djihadisme international.