Les Africa WorldWide Awards sont composés de deux Awards, ‘’African Global Player Award’’ et ‘’New Face of Africa Award’’ et un prix spécial ‘’le Prix d’honneur des Africa WorldWide Awards’’.
Pour le Prix spécial ‘’le Prix d’honneur’’, il sera décerné à partir de l’année prochaine. Pour cette année 2016, les deux lauréats des Africa WorldWide Awards sont M. Jean Claude de l’Estrac, Secrétaire général de la Commission de l’océan indien, dans la catégorie ‘’New Face of Africa’’, d’une part et d’autre part, l’Office chérifien des phosphates du Maroc dans la catégorie ‘’African Global Player’’. Concernant M. Jean Claude de l’Estrac, il est né le 17 février 1948 à Quatre-Bornes en Ile Maurice. M. Jean Claude de l’Estrac est un homme public mauricien. Il a été tour à tour journaliste, maire, (en trois occasions), politique, diplomate, historien et ministre à plusieurs reprises. Ancien ministre des Affaires étrangères de Maurice, il est depuis le 12 juillet 2012, le Secrétaire général de la Commission de l’Océan Indien (COI). Jean Claude de l’Estrac fut aussi ministre de l’industrie d’Ile Maurice, ancien ministre du Plan et de Développement économique.
Depuis 30 ans, Jean Claude de l’Estrac pense et théorise le développement de l’Afrique comme un tout, allant de la stabilité démocratique au développement économique en passant par la cohésion sociale et le respect des diversités. Selon lui, l’avenir du continent africain passe par son industrialisation, estimant que ‘’l’industrialisation est une arme de construction massive’’, parce qu’il s’agit de création d’emplois, de croissance et de gouvernance.
Le lauréat du prix ‘’New Face of Africa’’ des ‘’Africa WorldWide Awards 2016’’, a été au cœur des politiques publiques qui ont permis à l’Ile Maurice de passer d’une économie déclassée à un reclassement économique sans précédent. Et depuis plus de quinze ans, l’Ile Maurice est en tête des économies africaines les plus compétitives. En 1982, il est l’un des pères fondateurs de la Commission de l’océan Indien (COI). Trente ans plus tard, il en devient le secrétaire général et entreprend avec succès de moderniser et de restructurer l’organisation. Jean Claude de l’Estrac, c’est aussi l’Homme des îles, le champion des pays insulaires d’Afrique. A la tête de la COI dont il fut un des pères fondateurs, Jean Claude de l’Estrac a réussi à repositionner les iles africaines du Sud-ouest de l’océan Indien en imposant le nouveau nom de ‘’l’Indianocéanie’’. Il a ouvert de nombreux projets de coopération régionale. Il a lancé notamment l’Alliance Vanille regroupant les transporteurs aériens de l’océan Indien qui réunit Madagascar, les Seychelles, les Comores, la France (a titre de la Réunion) et Maurice, dans le but d’améliorer la connectivité dans la région et avec le monde. Depuis plus de trente ans, le Mauricien Jean Claude de l’Estrac ne cesse de nous rappeler que c’est dans les espaces africains que se jouent une part significative de la croissance mondiale, des enjeux de diversité et du défi sécuritaire. Depuis 30 ans, Jean Claude de l’Estrac pense et théorise le développement de l’Afrique comme un tout, allant de la stabilité démocratique au développement économique en passant par la cohésion sociale et le respect des diversités. Selon lui, l’avenir du continent africain passe par son industrialisation, estimant que ‘’l’industrialisation est une arme de construction massive’’, parce qu’il s’agit de création d’emplois, de croissance et de gouvernance. Pour le mauricien et lauréat du prix ‘’New Face of Africa’’, Jean Claude de l’Estrac, les plans d’industrialisation et les succès des modèles de zones franches, comme celle de Maurice, constituent une expérience à partager dans les Afriques, sous fond de la question centrale du respect des diversités culturelles ‘’préalable essentielle à la stabilité politique, à la paix, à la démocratie, et de fait à l’épanouissement de la jeunesse et à la croissance durable’’. Jean Claude de L’Estrac, homme de convictions, ne ménage pas sa peine pour l’Afrique quoique provenant de l’un de ces pays “invisibles et inaudibles”: ces petites îles de l’océan Indien qu’on ne représente pas toujours sur les cartes du continent et qui pourtant, ont des leçons de management public et du vivre ensemble à offrir dans les Afriques.
S’agissant de l’Office Chérifien des Phosphates, fondé le 7 août 1920 au Maroc et transformé en 2008 en une société anonyme (OCP SA), il est l’un des principaux exportateurs de phosphate brut, d’acide phosphorique et d’engrais phosphatés dans le monde. Le marché international du phosphate brut est ainsi contrôlé à 70% par l’Office Chérifien du Phosphate (Maroc). L’OCP, qui compte faire passer sa production de phosphate de 28 à 47 millions de tonnes d’ici à 2020, est le leader du phosphate et produits dérivés, sur le marché international en 2015 (32,4 millions de tonnes) devant la Chine (30,7 millions de tonnes) et les États-Unis (30,1 millions de tonnes). L’OCP détient 32% des parts de marché en Europe, 24% en Chine, 31% en Australie, 30% en Afrique et 45% sur le continent américain (Nord et Sud). L’OCP qui, tout en faisant le cap sur les Marchés porteurs du continent, a pris pied dans les Marchés du futur (Amérique latine) et diversifie les cœurs de métiers de l’OCP (en plus du phosphate et des engrais, l’OCP vend également un savoir- faire industriel mondialement reconnu).
Le groupe OCP compte près de 20.000 collaborateurs implantés principalement au Maroc sur 4 sites miniers et 2 complexes chimiques, ainsi que sur d’autres sites internationaux. Depuis 2010, l’Office chérifien des phosphates s’est fait le promoteur dans les milieux phosphatiers de la création d’un ‘’Institut Mondial du Phosphate’’. Les 147 millions de tonnes extraites chaque année dans le monde ne suffisent plus, dans un contexte où les États-Unis et la Russie produisent pour leur propre pays, avec des réserves limitées à l’horizon 2050.
Le tout, dans une vision prospective réconciliant compétitivité et protection-préservation de l’Environnement (ville verte à Benguérir, Pipe line à la place du train). Une réussite dans la transformation organisationnelle (OCP Skills) et dans la vision stratégique (extension) qui mériteraient de déboucher sur un livre à mettre au programme de la formation dans les Business Schools en Afrique. Le groupe OCP compte près de 20.000 collaborateurs implantés principalement au Maroc sur 4 sites miniers et 2 complexes chimiques, ainsi que sur d’autres sites internationaux. Depuis 2010, l’Office chérifien des phosphates s’est fait le promoteur dans les milieux phosphatiers de la création d’un ‘’Institut Mondial du Phosphate’’. Les 147 millions de tonnes extraites chaque année dans le monde ne suffisent plus, dans un contexte où les États-Unis et la Russie produisent pour leur propre pays, avec des réserves limitées à l’horizon 2050. L’approvisionnement mondial en phosphates dépendra alors essentiellement du Maroc et de la Chine. Avec une présence effective aux Etats-Unis (Augusta), au Brésil (Sao Paulo et Paranagua), en Argentine (Buenos Aires), l’OCP a opté pour le modèle des joint-ventures: Bunge Maroc Phosphore avec le brésilien Bunge Brasil après avoir acquis 10% du capital de Heringer, leader de la distribution d’engrais au Brésil; Emaphos avec le groupe allemand Chemische Fabrik Budenheim; Indo Maroc Phosphore ‘’Imacid’’ avec Chambal Fertilizer and Chemicals et Tata Chemicals, JESA avec l’américain Jacobs Engineering; avec le Groupe Fauji pour donner naissance à Pakistan Maroc Phosphore.
Siré Sy, initiateur des trophées Africa Worldwide