Le CEPICI, le centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire, initie depuis le 16 mars une série de rencontres avec le secteur privé afin de présenter les grandes réformes adoptées en 2015, en vue d’améliorer le climat des affaires.
Au nombre de ces réformes, la suppression de l’intervention du notaire dans la chaine de création des sociétés (Sarl, SCS, SNC), l’institution du formulaire unique de déclaration et de paiement des impôts et taxes, et la réduction de la charge administrative liée au contrôle fiscal.
L’on enregistre en outre, l’institution de procédures spéciales pour le règlement des litiges mineurs, de recours obligatoire au règlement amiable avant toute saisine des juridictions, et la mise en place d’une voie de recours en annulation pour les actionnaires minoritaires contre les conventions présentant un conflit d’intérêts conclues par les dirigeants sociaux.
Doing Business
Les opérateurs économiques sont ainsi sensibilisés à s’approprier au total 8 nouvelles mesures de réformes entrées en vigueur et qui devraient, par ailleurs, contribuer à améliorer le score du pays lors du prochain classement du Doing Business de la Banque mondiale.
Cinq indicateurs (Création d’entreprise, Paiement des Impôts et taxes, Protection des investisseurs, Exécution des contrats, Règlement de l’insolvabilité), sur les dix que compte le Doing Business, sont en effet concernés par les reformes.
Classé 142ème pays lors de la dernière édition, après avoir « grappillé cinq petites places » avait fait remarqué le Premier ministre ivoirien, le pays avait perdu sa place dans le top 10 des pays les plus réformateurs au monde, statut acquis lors des deux précédents classements où il avait gagné 30 places.
L’objectif poursuivi par la Côte d’Ivoire est de figurer parmi les 50 premières nations au niveau mondial sur les trois prochains classements, soit d’ici 2018. L’enjeu est d’attirer davantage d’investissements privés appelées à prendre le relais de l’Etat pour devenir le véritable moteur de la croissance économique.